sex videos
clothed whore gets fucked. porn-of-the-week.com guy worship feet to three secretaries.
sexdiver.net
You are here

Pourquoi est-il difficile d’accepter de vieillir ? 

vieillir

Dans une société qui prône le jeunisme, vieillir est synonyme de déclassement. Il n’est pas surprenant de comprendre pourquoi le vieillissement est assez mal vécu tant il est associé à l’idée de déclin.

La vieillesse, l’automne de la vie

La mort est occultée de tous. Elle est devenue taboue, elle ne fait plus partie de la vie. Il y a une sorte d’externalisation de la mort : nous vivons dans le refoulement général de cette idée. Puisque la mort est niée, il est somme toute logique de refouler tout ce qui touche de près ou de loin à ce concept. La vieillesse est un premier pas vers la mort : on y perd ses facultés mentales et physiques, ce qui constitue un stade intermédiaire de la non-existence. Dans une société où la religion a cessé de proposer des réponses sur la réalité de l’au-delà, il est préférable de fermer les yeux sur quelque chose qui nous effraie.

La jeunesse = productivité 

Dans un monde régi par les lois de l’économie, il est préférable d’appartenir à la masse de gens rentable plutôt qu’au bloc improductif. L’existence sociale étant directement conditionnée par la capacité productive, elle-même associée à la jeunesse, il est aisé de comprendre qu’on veuille rester jeune, cela signifie tout simplement rester dans le coup. Une société qui ne valorise pas ce qui n’est pas quantifiable contraint inéluctablement sa population à négliger les relations familiales et sociales au profit de la vie économique. Dans les sociétés traditionnelles, cette organisation est renversée : plus on prend de l’âge, plus on acquiert un statut puisqu’il est associé à un pouvoir économique et politique plus grand.

Le vieillissement est d’autant plus difficile pour les femmes

Les relations homme femme sont par essence déséquilibrées par la dimension biologique qu’elles sous-tendent. Une femme est conditionnée par son horloge biologique qui limite dans le temps sa capacité reproductive. L’homme n’est pas soumis à un tel compte à rebours de mère nature. Au-delà de cette différence dans la procréation, il existe aussi l’enfantement et la grossesse qui lient indéniablement le nourrisson à sa mère bien plus qu’avec son père. Ce lien affectif a contraint la mère tout au long de l’histoire humaine à une dépendance matérielle vis-à-vis du géniteur dans les jeunes années de l’enfant, tant certaines tâches laborieuses étaient rendues impossibles. Ce paradigme a quelque peu changé du fait de l’avènement de l’État-providence. Il n’a cependant pas totalement éliminé ce “réflexe anthropologique” tant cette apparition est récente au regard de l’histoire humaine. Cette inégalité est problématique pour la femme puisqu’elle est valorisée en grande partie pour sa capacité de procréer, elle-même associée à la jeunesse, ce dont l’homme est exempt.

Vieillir c’est devenir un autre

Le vieillissement ne constitue pas seulement une perte de ses facultés ou de sa capacité productive, il représente aussi une forme d’aliénation. En effet, vieillir c’est devenir cet autre qu’on ne connaît pas et qui nous fait peur. Être vieux c’est se transformer en une personne qui nous dépossède de nos qualités extérieures.

Si votre estime personnelle repose sur une dimension extérieure de la vie, vieillir sera une souffrance pour vous

Lorsque l’on base l’amour de soi sur des qualités extérieures comme la beauté ou la force physique, il est évident que vieillir est un supplice que l’on souhaite repousser le plus loin possible. Si aujourd’hui autant de gens refusent de vieillir, c’est simplement que notre société donne trop d’importance aux qualités extérieures au détriment de la vie intérieure qu’elle se résume à cultiver la vertu ou la dimension spirituelle de la vie.

La beauté et le statut

La machine consumériste repose sur deux piliers : la beauté et le statut. L’expression la plus manifeste de ce paradigme est l’univers du luxe qui sublime en quelque sorte un désir finalement élémentaire : séduire.
L’un des atouts de la femme, dans le jeu de la séduction, c’est sa beauté. Le luxe cherche à maximiser ce capital par toute une sorte d’artifices : maquillage, vêtements colorés, parfums envoûtants etc.
L’homme, au contraire, doit afficher son statut, s’il veut optimiser ses chances. Il va donc naturellement collectionner les montres, voitures de sport, costumes chics etc. pour se démarquer des autres prétendants. De cette compétition découlent tous les autres produits de consommation qui essaient de près ou de loin d’apporter tantôt de la beauté, tantôt du statut.

En somme, le consumérisme a instrumentalisé et monétisé quelque chose qui était le monopole de la famille dans les sociétés traditionnelles. En effet, jusqu’à une époque récente, les mariages étaient arrangés, c’est-à-dire qu’ils étaient décidés par les deux familles des mariés. Il n’y avait donc aucunement besoin de perdre son temps à multiplier les artefacts en tous genres, tout était décidé en amont. Alors, bien sûr un mariage arrangé est un mariage d’intérêt dans lequel le plus souvent une jeune femme épouse un homme plus âgé qui dispose déjà d’un patrimoine conséquent.

Les choses n’ont pas changé avec le consumérisme, c’est seulement le pouvoir décisionnaire a été délégué aux intéressés qui ne sont plus autant liés dans leur choix à leur famille respective. Auparavant, les prétendants étaient sélectionnés dans un cercle relativement réduit. Avec l’émergence du mariage d’amour, les possibilités ont été décuplées, ce qui a augmenté d’une certaine manière la compétition. De cette compétition procède la multiplication des marques statutaires qui s’acquièrent par un procédé essentiellement consumériste.

Résumé :

Le vieillissement est associé à des concepts négatifs c’est pour cela qu’il est nié. La source de ces stéréotypes négatifs est variée. Elle a pour origine principale le consumérisme qui valorise la beauté et le statut qui s’acquièrent respectivement par la jeunesse et la capacité productive. L’inégalité biologique entre l’homme et la femme génère une course aux marques statutaire que permet la consommation. La disparition des valeurs familiales est étroitement liée à ce mépris actuel pour le 3e âge.

Related posts

Laisser un commentaire