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Pourquoi devriez-vous être un marginal ?

Vous êtes venu au monde seul et vous repartirez du monde seul. Entre ces deux instants, vous aurez appris à vivre en société, pour votre survie, pour votre réussite terrestre. Essentiellement, la vie en société vous aide à devenir remarquable pour atteindre des buts prosaïques. Si vous aspirez à être plus qu’un être humain, comme par exemple un être spirituel, vous serez obligé de cultiver une forme de solitude.

 

C’est quoi un marginal ?

 

C’est quelqu’un qui vit à la périphérie, à la marge d’un groupe, le plus souvent de la société. S’imaginer comme étant marginal vous aidera à réaliser votre nature profonde, votre source. Vous n’êtes pas ces identités successives qu’on vous qu’on colle au visage. Vous n’êtes pas votre travail, ni votre prénom. Vous n’êtes pas votre nationalité, votre classe sociale ou votre arbre généalogique. Vous êtes plus que ça. Vous venez en quelque sorte des étoiles, du monde cosmique pour avoir une expérience terrestre. Vous ne devriez pas totalement renier vos origines célestes pour embrasser exclusivement une identité purement matérielle.

 

La marginalité est nécessaire pour valoriser ce qu’on a

 

Le marginal vit le plus souvent dans le dénuement, il vit à la marge de la société et donc est exclu du flux de richesses qui circulent. Cette excentricité (au sens littéral du terme : “en dehors du centre”) lui est en réalité précieuse pour se défaire des identités valorisantes mais superficielles qu’on veut nous coller au visage. Cette approche nous fait renouer avec le cynisme dont Digoène était la figure la plus emblématique. Vivre et mourir comme un chien (d’où le nom de “cynisme”, κύων / kuôn, signifie « chien » en grec ancien) était selon cette école philosophique une condition presque suffisante pour pratiquer la vertu. Le courant cynique est pour le moins anticonformiste, il refuse les grands discours philosophiques, tout enseignement est avant tout par la vie qu’on mène, la recherche de gloire, de privilège ou de richesse est le signe selon eux d’un manque de vertu (la vanité est une qualité décriée selon cette école).

 

La marginalité vous rapproche avec tous les grands de ce monde

 

Pouvez-vous penser à un chef spirituel qui n’ait pas vécu dans une forme de marginalité à son époque ou du moins pour une part de sa vie ? Vous n’en trouverez aucun, car c’est par la solitude qu’on retrouve sa source et que l’on peut puiser l’inspiration et la sagesse. Les bibliothèques sont remplies de savoir, certes, mais celui-ci provient de l’expérience intime et solitaire de chacun de ses auteurs.

Comme c’est souvent le cas, il y a une vérité profonde à trouver dans l’observation que la spiritualité exige un certain degré de solitude. C’est vrai non seulement pour les dévots religieux dans des environnements cloîtrés, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à progresser spirituellement.

Le fait est que pour que tout leader spirituel devienne éclairé et puise à sa source, il lui est nécessaire de vivre une vie d’une certaine forme de marginalité. Que ce soit par le biais de retraites, du monachisme ou de périodes de jeûne de la société, aucun leader spirituel, quel que soit son stade d’évolution, ne peut véritablement progresser sans au moins une période de séjour à distance.

C’est une observation aussi vieille que le mysticisme lui-même, et elle se reflète dans les écrits de nombreuses cultures anciennes. La solitude est un environnement idéal pour la créativité, et il n’est que logique que ce soit la même condition nécessaire à la transformation spirituelle. Créer des barrières via des actes d’ascétisme ou de solitude est le seul moyen d’atteindre ce point de clarté dans la compréhension et la conscience qui émane de l’âme.

Cela est également vrai pour ceux qui recherchent la sagesse et la connaissance dans les livres, plutôt que de chercher un gourou ou une secte spirituelle. Les bibliothèques elles-mêmes sont le reflet d’un processus de transformation solitaire ; la connaissance et l’esprit contenus dans chaque livre sont le produit d’une expérience solitaire de son auteur. On ne peut pas comprendre ce que c’était d’être Platon, ou Hippocrate, ou Adolf von Harnack sans entrer dans la sagesse de leurs œuvres, et cela demande un rejet des influences sociales et l’adoption complète de son propre point de vue.

Il est donc vrai de dire que la marginalité est une condition nécessaire, mais certainement pas suffisante, de la croissance spirituelle. Ceux qui cherchent à progresser dans leur cheminement spirituel devraient donc tenir compte non seulement de leur régime alimentaire, mais aussi de leur environnement. Quel que soit votre chemin, votre religion ou votre philosophie, trouver ce point de clarté intérieure prend du temps, et s’installer dans une forme de réclusion et de méditation peut fournir précisément ce dont on a besoin.

 

Vous n’êtes pas obligé de cultiver la marginalité totale mais un peu de marginalité sera bonne pour vous

 

Vous devez penser que j’aurai pu utiliser le mot “authenticité” ou “singularité” au lieu de prendre le terme plutôt péjoratif de “marginal”, n’est-ce pas ? C’est fait exprès. Je ne voulais pas donner une connotation laudative à quelque chose qui implique nécessairement une souffrance. Je ne voulais pas non plus jouer sur votre vanité pour vous inciter à pratiquer quelque chose qui vous oblige justement à vous défaire de votre vanité.

Le concept de marginalité n’est pas un sujet souvent abordé, bien que ceux qui vivent en marge de la société puissent en témoigner. Elle peut être considérée comme une sorte de stigmate, mais la marginalité peut aussi être une source de force et de découverte de soi. La marginalité n’est pas seulement liée à un manque de ressources, mais aussi souvent à un manque de reconnaissance, de privilège ou de pouvoir de la part de la société.

L’idée de marginalité suggère que l’on n’est ni tout à fait dans la société ni tout à fait en dehors, mais peut-être quelque part entre les deux. Un individu marginal peut bénéficier de sa capacité à embrasser son caractère unique et à maintenir un sentiment de visibilité et de voix au milieu de ceux qui sont largement reconnus et acceptés.

En cultivant un sentiment de marginalité, les individus peuvent acquérir des connaissances et des pouvoirs à leur avantage. Être capable de sortir du courant dominant permet de reconnaître et de comprendre comment les choses fonctionnent de l’intérieur et de l’extérieur, ce qui leur donne une meilleure compréhension des structures sociales qu’ils habitent. Cela offre également l’occasion d’explorer et de redéfinir ce que signifie avoir un sentiment d’identité et, en fin de compte, s’accepter soi-même.

La marginalité peut également donner aux individus un sentiment d’agence, leur permettant de prendre en charge leur vie d’une manière dont ceux qui passent par les voies principales de la société sont incapables de le faire. C’est l’occasion de se pencher sur les questions de soutien, d’autonomisation et de justice.

Pour ceux d’entre nous qui vivent en marge de la société, il est vital que nos expériences et nos histoires soient entendues. Ne nous laissons pas définir par notre marginalité, mais utilisons-la plutôt pour ouvrir des potentiels plus créatifs et critiques, offrir plus d’opportunités d’élargir notre compréhension du monde et des autres, et renforcer notre expression individuelle et collective. La marginalité peut être une plateforme puissante pour faire la différence et contribuer à une transformation sociale positive.

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