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Appropriation culturelle, où est le problème ?

L’appropriation culturelle n’est pas un phénomène compréhensible par tous. Bien souvent, la plupart des gens ne voient pas où le mal est fait. Laissez-moi vous donner quelques éléments de compréhension.

L’appropriation culturelle, autre nom donné à un trophée de guerre

Par le passé, quand deux armées se livraient bataille et que l’une arrivait finalement à prendre le dessus, il y avait souvent la capture de trophées de guerre. A titre d’exemple, à la fin des guerres napoléoniennes, les Anglais ont volé le couvre-chef de la garde impériale française pour la mettre sur les soldats de la garde royale anglaise. Autrement dit, les fameux gardes royaux anglais sont coiffés d’un chapeau français. C’est un trophée de guerre et cela pourrait à juste titre faire l’objet d’une brouille diplomatique entre la France et le Royaume-Uni. Lorsqu’un peuple a totalement annihilé ou humilié un autre peuple par le passé (génocide, esclavage, déportation etc.), la question des trophées de guerre pose doublement problème. D’une part, cela moque ouvertement les victimes et cela ravive les plaies du passé car un ancien ennemi se pavane devant les descendants des victimes avec les attributs de ses ancêtres. L’humiliation perdure. Le trophée de guerre est humiliant pour celui qui en est dépossédé parce que bien souvent l’objet en question perd son caractère sacré. Il n’était pas rare à ce titre que les vainqueurs paradaient avec les oreilles, les scalps voire les têtes des ennemis défaits. Le spectacle de telles processions empreignait d’horreur les survivants vaincus qui avaient eu la malchance d’y assister. À présent, vous pourriez par exemple comprendre pourquoi il peut être gênant de voir un Américain d’origine européenne porter des accessoires amérindiens sachant que le peuple auquel il appartient a minutieusement effacé ou déporté les premiers peuples d’Amérique.

L’appropriation culturelle ne serait pas un problème si les peuples se mélangeaient

Si le tabou perdure Outre-Atlantique, c’est parce que les plaies du passé ne sont pas encore refermées. Les gens vivent globalement de manière assez communautaire. L’identité raciale y est forte et les gens ont encore l’impression d’appartenir à un camp ou un autre (celui des vainqueurs ou des vaincus). Si les gens se mélangeaient dans leur sang, ils arriveraient à s’approprier équitablement l’héritage de souffrance et d’oppression, ils ne continueraient pas de perpétuer les divisions du passé mais au contraire, ils bâtiraient une société qui serait la fusion de son histoire et non pas la continuité de l’opposition passée. La société serait alors l’enfant légitime d’une histoire assimilée sans équivoque par tous ses membres qui pourraient enfin regarder ensemble de l’avant.

Une appropriation n’est pas vue comme telle lorsqu’elle se fait en profondeur

Prenons le cas des Romains qui ont soumis les cités grecques au 2e siècle avant Jésus Christ. Bien que la culture romaine se soit diffusée dans le monde hellénistique après cette période, les Romains ont continué d’avoir une grande fascination pour le monde grec. La culture et la langue grecques conservèrent un statut particulier au sein de l’Empire romain et en conséquence ce ne fut pas de l’appropriation culture de bas étage. Il s’agissait au contraire de l’étude des philosophes grecs par les élites politiques ou encore de l’adoption du grec comme première langue d’apprentissage par ces dernières. Le grec n’était pas un trophée de guerre mais bien une culture reconnue comme égale voire supérieure à la culture romaine. Dans une telle situation, on ne peut pas déplorer cette appropriation parce qu’elle est la conséquence d’un grand respect ou d’une grande admiration. C’est la même chose quand les Arabes ont conquis la Perse. Celle-ci était une civilisation bien plus brillante et ancienne que celle dont étaient issus les Arabes qui n’avaient jusqu’alors vécu qu’en tribus nomades pendant des millénaires sans véritablement bâtir des cités comparables au monde perse. L’influence culturelle perse dans le monde arabe y fut presque totale, que ce soit dans les domaines des sciences, de l’architecture, de la poésie, de la philosophie ou du commerce, les Perses ont servi de greffon civilisationnel à partir duquel la civilisation arabe a prospéré. Il y eut bien sûr d’autres influences sur les Arabes (les mondes judaïque, grec et indien sont autant de civilisations millénaires qui ont servi de creuset civilisationnel pour les Arabes) que ce soit en médecine, en géométrie, en mathématiques ou même en théologie. Quand un peuple absorbe profondément la culture d’une autre civilisation et se l’approprie, cette appropriation ne pose pas véritablement de problème, il s’agit plutôt d’un hommage pour ainsi dire.

Comment faire pour éradiquer l’appropriation culturelle superficielle aux États-Unis ?

Le thème de l’appropriation culturelle touche surtout le monde anglo-saxon (Canada, États-Unis ou Australie), régions où il y a eu des génocides sans métissage de population (contrairement aux territoires hispaniques par exemple, à l’exception de l’Argentine). Pour résoudre une bonne fois pour toutes ce problème, il faudrait qu’il y ait une étude attentive des cultures amérindiennes et qu’elles soient assimilées par les cœurs et les esprits et pas seulement de manière vestimentaire ou corporelle. Il faut qu’une culture nouvelle soit enfantée par la rencontre des Anglo-Saxons et des Amérindiens en quelque sorte. Peut-être que les mouvements écologistes et agricoles américains peuvent s’inspirer de concepts précolombiens ? Peut-être que les langues ou certains aspects sociologiques peuvent être empruntés aux cultures indigènes (droit de propriété, statut de la femme, prérogatives du couple dans la société etc.). C’est un thème vaste et il implique d’étudier en profondeur la réalité des cultures indigènes pour en extraire les pépites qui seront fondues pour façonner une nouvelle culture, creuset des influences européennes, africaines et globalistes actuelles. On ne peut pas imposer aux gens le métissage. Celui-ci est difficile lorsque l’identité d’une nation repose avant tout sur la race, comme c’est inconsciemment le cas dans les pays anglo-saxons. Lorsque la nation est perçue comme une culture (ex : France, pays d’Amérique latine etc.), les métissages sont plus fréquents et ils aident à façonner une culture nouvelle qui soit davantage en paix avec son passé.

Tout ce qui est assimilé de l’intérieur ne peut être considéré comme de l’appropriation culturelle

Enfin, pour résumer et conclure, je dirais simplement que tout ce qui s’assimile par esprit, c’est-à-dire de manière intime et intérieure, ne peut pas être considéré comme un vol. Le sacré par définition implique une compréhension intime des choses. Si vous avez une démarche qui est d’assimiler une culture et non de collectionner des trophées de guerre, vous n’allez jamais heurter à moins que les gens n’aient une susceptibilité mal placée.

La susceptibilité mal placée existe

Il existe des cultures minoritaires que leurs propres membres ont oubliées. Ces derniers réagissent parfois de manière agressive lorsque des étrangers veulent s’intéresser sincèrement à leur culture. Cette réaction prouve leur ignorance car l’un des moyens de protéger une culture, c’est de la diffuser. Dans ce cas, ne tenez pas compte de ces protestations qui ne sont en réalité que des reproches faits à eux-mêmes, car, votre intérêt pour la profondeur met en lumière leurs propres déficiences dans la connaissance de leur propre culture. Vous êtes un miroir désagréable qu’ils veulent à tout prix écarter. Ignorez-les, parce que ces gens n’en savent pas bien plus que vous sur leurs propres cultures (en dehors des inconscients collectifs qu’ils portent dans leur chair).

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