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Les hommes ne sont plus ce qu’ils étaient

L’industrie des salles de sport sert l’industrie de la viande

L’industrie des salles de sport marche main dans la main avec l’exploitation animale. Non seulement être fortement musclé augmente vos chances de mourir prématurément, mais aussi ce faisant vous contribuez à la souffrance animale.

Les femmes veulent plus qu’un corps

Si les hommes veulent être musclés, c’est parce qu’ils veulent plaire aux femmes. Ce qu’ils ignorent le plus souvent, c’est que les femmes préfèrent davantage un homme de caractère qu’un homme gonflé aux hormones. Les hommes projettent leur rapport au corps sur les femmes : puisque le physique est important pour les hommes, ces derniers pensent qu’il occupe la même place dans l’esprit des femmes. Rien n’est moins vrai. Au niveau le plus anthropologique, une femme désire un homme qui est là pour elle, émotionnellement et physiquement. Ce dévouement a disparu aujourd’hui car nous sommes entrés dans une ère de consommation des corps : les gens collectionnent les aventures amoureuses par pur plaisir, oubliant au passage la sacralité de la sexualité et sa fonction première, à savoir la reproduction.

Les hommes de pacotille

La nouvelle génération a été enfantée par des armées de mères célibataires qui n’ont pas eu la capacité de donner une figure paternelle à leur progéniture. Cette dernière s’est donc ruée sur les figures télévisuelles : Stalone, Arnold Schwarzenegger… Ces mêmes enfants sans père se raccrochent aujourd’hui à des figures caricaturales tout aussi musclées et masculinistes : Andrew Tate etc. Quand les familles étaient encore la norme sociale et que tout le monde avait un père, la masculinité ne prenait pas des formes si superficielles et toxiques. Un homme dans l’ancien temps c’était quelqu’un qui tenait parole, qui travaillait dur pour sa famille, qui était d’une loyauté sans faille, qui était un pilier sur lequel on pouvait compter. L’homme apporte sérénité et confort. Il n’est pas celui qui se regarde 50 fois par jour dans le miroir, qui stresse parce qu’il sera en retard pour prendre son shake de protéines. La jeunesse a grandi avec l’image qu’être virile signifie être violent, avoir un harem de femmes et posséder 10 Lamborghini. Comme toujours, la vérité se situe au carrefour de deux exemples : l’homme véritable n’est ni un sultan ni un être androgyne. C’est une personne qui possède des traits positifs et qui n’est pas là pour faire du tort aux femmes.

Le modèle masculin grec

Les Grecs anciens avaient presque tout compris. Être un citoyen, à l’époque antique, impliquait d’être une personne en mesure de défendre la cité. Les citoyens grecs sont avant tout des guerriers. La mort plane toujours dans le monde antique et il faut être prêt à sacrifier sa vie pour protéger les siens. Pour une meilleure éthique et efficacité guerrière, la sexualité doit relever du besoin et non du plaisir. Un citoyen qui se complaît dans les plaisirs des sens devient indolent et inutile au final pour la cité. Ce trait les distingue des Romains dont l’élite patricienne abandonna progressivement ses devoirs moraux et guerriers pour se prélasser dans la luxure, prophétisant la future chute de Rome. Être un homme dans le mode grec signifiait être comme un lion ou un taureau, c’est-à-dire un être disposant de toute sa vitalité. La vitalité implique une certaine retenue, notamment le non-gaspillage de sa semence masculine, synonyme d’agressivité et de prouesses sur les champs de bataille.

Philotimo

Les hommes grecs devaient mettre au-dessus de tout l’amour de l’honneur (philitimo) tout en cultivant d’autres formes d’amours (agapê, storgê, eros et philia). C’est par son cœur qu’un homme se définit avant tout. Un homme qui a du cœur, c’est un homme courageux, la principale vertu de la masculinité.

Être un homme c’est avoir du cœur

Ce qui caractérise l’homme c’est avant tout son courage, c’est-à-dire à venir à bout de l’adversité par la volonté qu’il déploie et le supplément d’âme qui lui permet de réaliser l’impossible. Un homme est avant tout une réalité intérieure. C’est par les qualités de l’âme qu’un homme se distingue et non ses apparences. Bien sûr, la force de caractère peut se manifester par une musculature ou un corps athlétique. Cependant, il ne s’agit en fait que de la partie émergée de l’iceberg car ce qui rend un homme masculin, ce sont avant tout des qualités invisibles aux yeux de tous mais qui cependant laissent des indices ici est là comme les marques de générosité, de sacrifice ou de fermeté.

S’inspirer des samouraïs

Si les hommes ont en partie besoin de prouver leur masculinité aujourd’hui, c’est parce qu’ils n’ont heureusement – presque – plus besoin de le faire sur les champs de bataille. Ce qui nous interpelle, c’est peut-être la manière dont les gens réagissent à cette absence de combat. Aujourd’hui, les hommes se musclent pour se rassurer qu’ils sont encore virils. Par le passé, notamment durant la période de paix au Japon, les samouraïs ont codifié l’éthique du bushido, c’est-à-dire la voie du guerrier. C’est parce que les samouraïs n’étaient plus sollicités pour livrer bataille qu’ils ont dû penser et sublimer l’éthique du guerrier. Le bushido est une philosophie qui avait pour but de maintenir l’esprit martial dans un monde en paix. Si aujourd’hui, la majorité des hommes a une vision superficielle de la masculinité, il y a quelques siècles, le bushido offrait une réponse éminemment plus belle et subtile à cette recherche de virilité dans un monde pacifié.

Le bushido comme solution à un problème intemporel et universel (a fortiori moderne, celui de garder sa virilité dans un monde en paix)

Si tout le monde aspire à la paix, les hommes ont un besoin de vivre et d’exprimer leur virilité qui elle-même se nourrit d’un rapport martial au monde. Il y a comme une contradiction en apparence. Si bien sûr, on souhaite à la fois une apparence de virilité et un monde en paix, il y a comme un conflit d’intérêts parce que la virilité d’apparat se construit par la guerre. Maintenant, si la définition d’être un homme était avant tout liée à la vertu, cette approche permettrait la coexistence de la paix et de la masculinité. Voyons ensemble les vertus martiales et morales prônées par le bushido :
– droiture et esprit de justice (meiyo)
– honneur (gi)
– courage (yu)
– bienveillance, générosité (jin)
– respect (rei)
– honnêteté (makoto)
– loyauté, fidélité (chugo)

Chacune de ces valeurs, bien qu’en apparences anodines, elles sont en réalité très dures à ne pas perdre (nous les avons tous à la naissance mais notre environnement nous corrompt). Elles sont le parangon de masculinité intérieure mais elles laissent ici et là des indices de par notre comportement.

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