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Les machines vont-elles faire disparaître les nations ?

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La robotisation et l’automatisation des économies mondiales créent des tensions entre les pays puisque chaque nation décide de sa propre politique à mener dans ce domaine. Ces choix induisent de meilleures performances et des inégalités en termes de prospérité sur les populations qui peuvent être tantôt les “grands vainqueurs” de la mondialisation ou bien les laissés-pour-compte. Ces rivalités en apparences frontales sous fond de guerre géopolitique peuvent en réalité se révéler comme étant une rapport entre les hommes du fait de la création d’une nouvelle opposition humains vs machines. De même qu’au 19ème siècle, les théories marxistes avaient créé un attrait pour la solidarité des peuples du fait de l’émergence du diptyque prolétariat et bourgeois, on peut voir tout autant l’émergence d’une nouvelle réalité mythifiée, celle d’une opposition entre les hommes et leurs machines. Il existe un contrôle national des technologies dont certains secteurs sont nationalisés du fait des enjeux de souveraineté (transport, énergie, armement etc.). Néanmoins, nous assistons depuis quelques décennies à l’émergence de géants, les fameux GAFAM et autres BATX chinois (acronyme de Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), qui ont des visions et des désirs supranationaux non avoués. Ils étendent leur pouvoir sur les cinq continents en remettant parfois sérieusement en question les souverainetés locales (dans certains pays africains par exemple) ou bien en dépossédant les États de leur pouvoir régaliens (velléité de création monétaire initié par Facebook et d’autres géants de la tech).

Faut-il se sentir menacés ? Peut-on résister à ce qui semble être l’inexorable marche de l’histoire ? 

La question est difficile puisqu’elle est complexe et qu’elle dépend avant tout des intentions profondes de ces géants – bien qu’à certains égards manifestes – et la façon dont réagiront les États. 

Il y a dans ces entreprises beaucoup d’éléments qui en font des proto états. Tout d’abord, elles monopolisent La ressource de notre ère technologique, à savoir la donnée, ce qui a été la raison principale de leur enrichissement fulgurant. Elles possèdent un territoire : la toile – qui constitue le territoire du XXIème siècle – dont elles se partagent les portions (cf. achat massif de datacenter de chacun des géants). Elle possèdent une identité forte, des valeurs auxquelles on peut s’identifier, une élite technique qui les dirige. Il faut bien comprendre que l’enjeu de puissance futur sera différent des précédents, nous changeons de paradigme comme nous l’avions fait auparavant. À l’échelle de l’humanité, il y eut plusieurs phases de puissance pour la constitution de groupes humains dominants, de proto états et d’États  : 

  • le nombre d’individus (ex : ère paléolithique, victoire de Sapiens sur Néandertal) 
  • la maîtrise d’un territoire et des ressources qu’il contient (ex : les ères impérialistes)
  • la maîtrise technologique et la capacité de production (ex : l’Allemagne de Bismarck, la Chine actuelle etc.) 
  • la maîtrise de la donnée (ex : l’ère actuelle avec ses géants de la tech)

Bien sûr, ces évolutions de paradigme ne rendent pas obsolète les éléments de puissances antérieurs. Ainsi, la victoire des alliés sur l’Allemagne à la pointe technologique, à un âge industrielle a été rendu possible par la maîtrise des ressources et la détention d’un vivier de combattants composant les empires coloniaux aujourd’hui disparus.

Toujours est-il que les nouveaux paradigmes vont créer un nouvel âge supranationalisme scindé entre une élite technophile et un prolétariat vivier de données ; c’est-à-dire une humanité presque  bionique aux manettes de la technologie et de l’autre côté une humanité ne pouvant pas s’émanciper d’un carcan auquel elle aura participé à créer. Il n’est pas impossible de voir un nouveau dualisme autour de la dialectique séculaire oppresseurs / opprimés. Ce manichéisme donne déjà naissance à un discours populisme dont on ne sait pas où il nous mènera…

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