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Produire et s’épanouir sont-ils antinomiques ?

À première vue, la productivité se construit au détriment de notre épanouissement. Atteindre des objectifs élevés implique de sacrifier son temps personnel pour se consacrer pleinement à ses efforts. Il existe pourtant des différences culturelles importantes entre les pays en ce qui concerne le travail et entre les époques. Très tôt en Europe, chez les Grecs particulièrement, le travail n’était réservé qu’aux esclaves et donc il était mal vu d’être laborieux dans le sens physique du terme. Les citoyens pouvaient faire du sport ou étudier mais cela représentait de la skholè (temps libre) qui donnera le mot école par la suite, par opposition au travail askholè qui littéralement signifie « absence de temps libre ». Par la suite, les Romains puis les royaumes médiévaux européens ont repris cette idée : les élites ne travaillaient par c’est dégradant. Ce n’est que récemment que la productivité a pris un sens plus noble. Dans l’ère industrielle, les gens acquièrent un statut par leur travail et non par leur sang. La relative méritocratie confère à la productivité un rôle bien plus important : c’est parce que nous sommes productifs que nous pouvons diriger la société. Toujours est-il que la productivité se gagne bien souvent sur l’épanouissement. Une semaine de 80 heures, même si vous aimez votre travail, reste une semaine harassante et sans doute peu épanouissante. À l’heure où le travail est de plus en plus accaparé par la technologie, on est en droit de se demander si une société sans travail sera plus épanouissante.

L’opposition entre travail et épanouissement est-elle vraiment valide ?

Je dirais que le problème d’éliminer le travail est que cela nous empêche d’acquérir du statut. Autant il y a plusieurs siècles, l’absence de travail était compensée par des fonctions emblématiques et honorifiques (pouvoirs militaires et spiritualité), mais si aujourd’hui on assimilait cela à du travail. Comme il est aujourd’hui difficile d’acquérir du statut sans mérite, je serais tenté de dire que le travail contribue à notre épanouissement. Parce qu’il donne une place dans la société et des revenus, le travail legitimise notre temps libre et l’épanouissement. Sans travail, même en touchant des revenus de la solidarité par exemple, on subirait le jugement des autres, on ne trouverait pas le sens que l’on recherche dans sa vie. Le travail contribue donc à l’épanouissement selon moi, il ne faut pas qu’il disparaisse.

Contribuer à travailler dans une société où le travail est absent

Si un jour le travail venait à disparaître, il faudrait le maintenir pour créer une période de transition. De même qu’il y a eu une période de transition entre une société religieuse trouvant son opium dans la religion et une société productiviste trouvant sa raison de vivre dans le travail. La prochaine transition vers un nouveau paradigme n’est pas tout à fait claire, vers quoi allons-nous tourner notre quête de statut et de sens ?

Une piste à explorer

Dans un monde sans travail, je dirais que la prochaine façon de trouver du sens et du statut sera d’œuvre à la préservation du monde. C’est un phénomène qu’on commence déjà à apercevoir : on gagne en respectabilité en montrant notre capacité à respecter l’environnement. Plus le temps passera, moins nous travaillerons sans doute et plus nous devons justifier notre existence même en protégeant activement la planète. Certes, cela pourra prendre la forme d’un travail mais il ne sera sans doute pas payé, de même qu’aller à l’Église et réaliser des travaux pour sa paroisse n’étant pas payé à l’époque médiéval.

L’ère de l’homo écologicus

Si nous sortons progressivement de l’ère de l’homo economicus (l’homme économique), nous allons vers un monde où nous allons nous centrer davantage sur notre maison (ekoï en grec qui donnera le préfixe -éco). Chacun ne devra plus penser en termes d’argent mais en termes de points de respectabilité écologique. Sans doute y aura-t-il un moyen de les compter de manière objective (nous vivrons aussi dans une ère hautement écologique). Ceci pourra permettre d’empêcher la corruption qui existait au sein des élites religieuses au Moyen-Âge du fait de la difficulté à reconnaître les mérites spirituels et les liens étroits avec le politique.

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