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Esclave au temps de l’Égypte des pharaons

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Les jardins luxuriants de l’Alexandrie antique fleuris et agrémentés par une richesse botanique inégalée sont comme un mirage dans le rétroviseur du temps. Les relations sociales d’antan n’ont rien d’enviable : la liberté n’était pas l’apanage de tous, c’est une constance du monde antique. Que ferions-nous projetés 4000 ans en arrière, loin de la vie trépidante et rapide d’aujourd’hui. Nous aurions très peu de chance de vivre longtemps, tout au plus quarante ans. La plupart des individus finissent sur un tapis de poussière sur lequel les monuments éternels se dressent. Les fissures des maisons en terre battue des gens des bas-fonds contrastent avec l’éclat des dorures des palais. Nous aimerions entrer en hibernation pour nous réveiller à une époque plus clémente, mais il faut bien se résigner à vivre une vie de labeur que la postérité ne retiendra pas. Le sens de l’existence à cette époque se résume à survivre le plus longtemps possible. La splendeur des édifices religieux nous donne un avant-goût de l’au-delà. On a beau avoir l’estomac vide, on rêve tout de même à une après-mort éblouissante. Mourir d’une infection ou de la faim ne change guère le temps passé dans les tourments d’une existence servile. Les parcs de la métropole peuvent être verdoyants, les désillusions n’existent pas car le poids d’une société classiste ne nous a jamais fait croire au bonheur ici bas. La félicité, c’est pour après. C’est grâce à cette fable qu’il ont réussi à arracher ma docilité, pour peu qu’ils aient rempli légèrement mon ventre sans quoi la famine m’aurait rendu indomptable. 

La hiérarchie sociale est simple, ceux qui ont de la graisse se trouvent le plus en haut de la pyramide, à commencer par les prêtres. La vie d’un esclave est courte, mais tout acte d’insoumission étant sévèrement puni, on répond au fouet comme un nourrisson au hochet. Il faudrait être fou aujourd’hui pour accepter une telle vie, mais l’Egypte étant un îlot entouré d’eau et de sable, il n’y a que peu de possibilité de s’enfuir ou de comparer sa vie à celle des autres. 

Tout fuyard finirait assoiffé au mieux ou capturé par des pirates des déserts ou des caravaniers opportunistes. Les lucioles ne brillant pas dans les déserts, on préfère la certitude de mourir servile à l’incertitude d’une hypothétique vie meilleure. Ramper dans un mélange de sable et de sueur est aussi fréquent que de l’absence de viande dans nos repas. La blanchisserie, nous n’en connaissons pas les bienfaits, nous travaillons sous un soleil de plomb à moitié nu. La fatigue quotidienne dessine des rides sur notre visage comme des crayons sur un tissu froissé. Les conseils des contremaîtres sont exécutés au pied de la lettre. Nous ne voulons pas jouer les agitateurs. Nos poumons sont exposés au sable et à la poussière. La laryngite dont nous souffrons nous condamne à un silence lourd. La vie est un casino, et visiblement cette fois-ci il faudra attendre avant de faire partie des heureux gagnants. La souillure qui nous couvre nous donne envie de nous purifier une fois le labeur terminé. La simplicité qui nous caractérise s’explique par l’opulence galactique de l’élite qu’il faut maintenir. Les milliers de seaux de sables excavés n’arriveront jamais à acheter une journée de pharaon. La pharmacie royale qui dispense des remèdes miraculeux ne trouve chez nous aucun équivalent, tout au plus une sorcière improvisée guérisseuse. La hutte qui nous sert de dortoir se transforme en jungle la nuit lorsqu’il s’agit de trouver un coin pour dormir. L’entretien des relations avec nos semblables est compliquée, nous vivons tels des reptiles du Nil entassés les uns sur les autres.

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