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Faut-il aspirer à l’immortalité ? 

Qu’on le veuille ou non, nous aspirons tous à une forme d’éternité, c’est notre conscience qui nous l’ordonne. La question est de savoir s’il faut aspirer à une immortalité physique.

L’immortalité est une imitation des dieux. L’homme est un mélange entre deux substances, animale et divine. La quête d’immortalité revient à supprimer notre dimension animale pour faire de nous des êtres éternels et divins.

L’immortalité, quoique tentante, elle n’en présente pas moins des défauts. Voyons quels sont-ils.

L’ennui et solitude, à la porte de l’immortalité

Faut-il envier les personnes qui ne meurent jamais ? Elles voient partir une à une les personnes qu’elles ont connues. Leurs parents, leurs amis puis leurs enfants. Plus le temps passe, plus les immortels se retrouvent seuls, ou ils sont contraints de renouveler leurs amitiés avec la conscience de la perte qu’elles induisent nécessairement.

La mort donne de l’intensité et du sens à la vie

“Les dieux, ils nous envient parce que nous sommes mortels”. C’est en somme ce que dit Achille, incarné par Brad Pitt dans le film Troie. On peut entendre cet argument : la mort donne une intensité qui ne pourra jamais être vécue par quelqu’un qui se sait immortel. La mort nous rappelle de bien faire usage de notre temps même si nombre d’entre nous oublient son existence jusqu’à vivre une vie absurde qui fait fi de cet inéluctable fatalité.

L’immortalité pose le problème de la surpopulation

Sans mort, la naissance devient problématique dans un monde limité par des barrières physiques. Pour pouvoir accueillir de nouvelles personnes sur cette terre, il faut pouvoir en laisser partir. Si nous accédons tous à l’immortalité, il est naturel de se demander comment fonctionnerait la civilisation humaine. Probablement, nous en viendrions à supprimer tout bonnement les naissances, faisant ainsi disparaître les 2 premiers âges de la vie (jeunesse et la vie d’adulte) pour ne laisser de place qu’à une masse de personnes appartenant au dernier stade de la vie.

L’immortalité, le nouvel apanage des élites ?

Si l’immortalité était possible un jour, elle serait avant tout disponible aux personnes qui pourraient se l’offrir. Ce qui est rare est cher, mécaniquement, cela voudrait dire que seule une certaine élite pourrait se permettre d’accéder à la vie éternelle. Cette réalité suggère l’existence d’une forme d’eugénisme : progressivement la terre se remplira en proportion des personnes les plus aisées du seul fait qu’elles sont immortelles. Une question morale s’impose, faut-il sélectionner les individus sur le seul critère de la richesse ? S’il est vrai que cette sélection des plus riches existe déjà aujourd’hui (meilleur accès aux soins, à l’éducation etc.), la possibilité d’une vie immortelle accentue cet effet.

L’immortalité est un frein au cycle naturel de la vie

La mort s’inscrit dans un cycle initié par la naissance. La mort est la fin d’un cycle et le début d’un autre. Les feuilles mortes tombées sur le sol servent d’humus pour les centaines de milliers d’êtres vivants qui en font un refuge. Arrêter la mort, c’est arrêt la naissance ailleurs.

L’immortalité expose les limites de notre spiritualité (de la croyance en notre divinité )

La recherche de l’immortalité peut témoigner simplement de notre incapacité à concevoir l’éternité en dehors de notre corps physique. Par définition, les cultes qui ont émergé à travers les âges avaient pour vocation d’enseigner aux humains à assouvir leur désir d’éternité par l’apprentissage de leur dimension spirituelle. Si l’homme est un être limité par son corps, la conceptualisation de l’âme décuple ses capacités. Si nous pensons que nous avons une âme, alors nous pouvons dépasser les frontières limitantes de la matérialité. L’éternité de l’âme bien qu’étant incertaine, elle nous permet de surmonter l’angoisse de la mort et dans certains cas l’absurdité de la vie. Refuser la mort, c’est ne pas envisager cette possibilité, c’est finalement rester emprisonné d’un corps dont on n’arrive pas à donner une dimension supérieure, ce que permet l’âme notamment.

Refuser de mourir, c’est refuser de vivre

Pour vivre, il faut accepter de mourir. Inversement, pour mourir, il faut avoir accepté d’avoir vécu. Sans mort, nous nous échappons d’un cycle qui a un début et une fin. Bien sûr, on aimerait tous mourir le plus tard possible, cela dit, l’incertitude qui plane au-dessus de nos têtes quant à la date et l’heure de notre mort peut donner une saveur à la vie dont on aurait du mal à se passer si nous étions immortels.

La mort donne plus de portée à vos actions

La mort limite votre temps de vie par définition. Cette limitation donne plus de poids à vos actions. Étant donné que votre temps est limité, si vous l’occupez à une chose bien définie, cela montre qu’elle a de l’importance à vos yeux. À l’inverse, si vous étiez immortel, votre temps n’aurait que peu de valeur, théoriquement, il ne vaudrait rien. En refusant de mourir vous vous séparez d’une possibilité de valoriser votre temps.

Être immortel, certes, mais dans quelles conditions

Vieillir est un phénomène inéluctable qu’on ne peut freiner. Ne pas mourir n’implique pas de ne pas vieillir. Quel est l’intérêt de vivre dans des conditions où nos capacités physiques, émotionnelles ou mentales seraient amoindries ? Vaut-il vraiment la peine de vivre éternellement si c’est pour subir les affres de la vieillesse que sont la perte de la mémoire, l’impossibilité de pouvoir se déplacer vraiment ou encore l’incapacité de prendre quelqu’un dans ses bras du fait qu’on est paralysé sur une chaise ?

Un argument en faveur de l’immortalité

Pour nuancer mon propos, j’avancerais un seul argument en faveur de l’immortalité : la possibilité de transmettre une sagesse. Puisque la vie est un éternel recommencement, les jeunes générations pourraient gagner un temps précieux en écoutant un ancien. Bien sûr, on peut toujours lire des livres, mais il n’y a rien de mieux que d’écouter quelqu’un qui parle de son vécu. Alors, si l’immortalité peut aider à augmenter la conscience des humains sur terre, dans ce cas, elle a un rôle à jouer et non des moindres.

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