Un condensé du livre de Will Durant et Ariel Durant, lessons of history
Dans son livre, les auteurs expliquent en quoi la société est profondément influencée par l’histoire, que ce soit d’un point de vue politique ou économique.
La géographie façonne les empires
Tous les cités antiques ainsi que les grands empires se sont forgés grâce à des conditions géographiques favorables. La proximité d’un fleuve ou d’une rivière est une constante dans l’établissement et le développement de populations. Dans les premiers temps de l’histoire des hommes, la topographie a joué un rôle primordial dans le succès d’un royaume, d’un état etc. sur un autre. Ainsi, la civilisation égyptienne s’est-elle développée grâce au Nil et aux limons fertiles qu’ils offraient. La topographie façonne d’autre part la mentalité des peuples. L’insularité aura une conséquence importante sur le sentiment d’isolement et d’unité des habitants d’une île bien plus que ceux vivant sur une péninsule ou le continent.
L’agressivité ou la collaboration sont des conséquences sociologiques
Le comportement agressif est passé dans les gènes d’une génération à l’autre. Certaines sociétés favorisent la compétition entre les individus quand d’autres promeuvent la collaboration. Développer un comportement plutôt qu’un autre est le fruit d’un conditionnement social. Cependant ce comportement est transmis sous la forme d’un patrimoine génétique à la génération suivante.
Les sociétés contemporaines, qu’elles soient libertaires ou égalitaires favorisent un comportement plutôt qu’un autre.
La vraie différence entre les âges est culturelle
La véritable évolution entre des hommes durant les différentes époques de l’histoire n’est pas d’ordre génétique (il n’y a que peu de différences génétiques entre un homme antique et un de nos contemporains) mais culturelle. Les références culturelles et les modes de pensées sont les véritables changements d’une époque à une autre : l’homme s’adapte à la société dans laquelle il a grandi, il pensera nécessairement différemment de ses prédécesseurs.
La mentalité façonnée par les révolutions
L’âge de la cueillette et de la chasse : les hommes sont moins nombreux que les femmes car il y a plus de décès liés à la chasse et aux conflits. L’agressivité tend à être un facteur de survie. La polygamie est acceptée du fait du déséquilibre entre la proportion d’hommes et de femmes.
La sédentarisation par l’agriculture : la collaboration est nécessaire pour assurer les récoltes. Les individus les plus agressives tendent à être écartés du groupe. Le mariage devient sacré, il permet la stabilité d’une famille et de ses membres. Une famille unie travaillera mieux, aura de meilleures récoltes et donc des chances accrues de survie.
L’ère industrielle : le rôle de la famille perd de son importance. L’individu est plus isolé, il sera fort s’il compte sur ses propres capacités d’adaptation et de mobilité. Le mariage perd de son intérêt économique. L’amour devient déconnecté du mariage.
Le capitalisme et le socialisme
Le capitalisme promeut la liberté alors que le socialisme promeut l’égalité. Les régimes capitalistes tendent à promouvoir l’égalité lorsqu’ils font face à une contestation grandissante. De la même manière, pour perdurer, un régime socialiste a besoin de donner davantage de liberté à ses citoyens.
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