Inspiré de la vie de l’autrice Laura Ingalls, fille de Charles Ingalls, la Petite maison dans la prairie dépeint la vie de pionniers européens dans les États-Unis du milieu du XIXème siècle. Voyons ensemble 5 leçons que nous pouvons retenir de sa vie afin qu’elles inspirent notre propre vie.
1. Le travail comme pilier quotidien
La vie de Charles Ingalls se caractérise par le travail qui commence tôt et finit tard. Que ce soit au champ ou à la ferme, Charles déploie un effort constant ce qui lui permet de développer des talents de bâtisseur et de bricoleur hors pair. Comme dit l’adage “l’ennui est la mère de tous les vices”, ce qui est l’antithèse de Charles qui se consacre d’arrache-pied à faire prospérer sa famille en donnant le meilleur de lui-même chaque jour. Cet effort répété lui donne à la fois satisfaction, estime personnelle et joie. Ces fruits du labeur sont des vertus qui bénéficient ensuite à ses relations qu’il s’agisse de celle envers sa femme ou ses enfants.
2. La bienveillance dans les relations familiales
Ce qui caractérise Charles, c’est une sorte de bienveillance sereine qui découle semble-t-il de sa personnalité et de son tempérament naturel, mais aussi qui est la résultante directe des efforts qu’il consent chaque matin. Cette vie simple, mais digne lui apporte un regain d’énergie et de courage qu’il met au service de ses proches.
3. Le sens du service
Charles aide ses proches, il se comporte comme une sorte de gentleman de la campagne qui offre ses services à qui bon lui demande. Il constitue le pilier solide de la famille. Il y a bien entendu une forme de patriarcat qui se dégage de cette structure familiale (il a vécu au XIXème siècle, ne l’oublions pas !) mais bien qu’ayant un rôle particulier à jouer au sein de ce groupe social que constitue la famille, il n’abuse pas des privilèges dont il pourrait jouir, bien au contraire. Pour quelqu’un qui travaille et possède un petit lopin de terre, il trouve encore le temps de servir ses proches après ses dures journées. Il offre à la fois soutien moral et matériel sans même être sollicité. Cette attitude à l’égard des autres le rend précieux pour la communauté dans laquelle il œuvre.
4. L’absence de sentiment de supériorité à l’égard des femmes
Son rapport à l’encontre du sexe opposé est exempt de toute forme de mépris ou dédain. Il traite ses filles et sa femme avec un amour inconditionnel, ce qui montre la grande humilité dont il fait preuve. Il n’impose pas une loi tyrannique à la maison, il préfère bien au contraire laisser la liberté à ses filles et sa femme de prendre la plupart des décisions parce qu’il a confiance en elles. En retour, cette confiance est honorée par l’attitude irréprochable des filles qui adorent leur père et qui ne voudraient pour rien au monde le décevoir.
5. Une forme de contentement et de gratitude qui adoucissent la vie
La simplicité qui caractérise la famille Ingalls est un exemple dont on pourrait tous s’inspirer. Les joies simples qu’ils éprouvent contrastent avec les insatisfactions récurrentes dont semble seule avoir le secret la vie moderne. Le contentement qui trouve sa source dans le travail et la vie familiale éloigne les maux de la vie consumériste et frénétique d’aujourd’hui. Bien sûr, cette simplicité peut nous sembler naïve car elle est aussi la marque d’une certaine ignorance de la complexité des grandes villes. Mais à quoi bon chercher la complexité si c’est pour finir malheureux ? N’y a-t-il pas une sagesse simple de laquelle s’inspirer chez les Ingalls ? Leurs désirs et besoins étaient simples, mais ils ont réussi à vivre contents et faire preuve de gratitude dans des conditions qui étaient parfois défavorables (ex : cécité de Marie Ingalls). Le bonheur est à portée de demain encore faut-il savoir cultiver contentement et
gratitude chaque matin et placer la foi comme guide pour avancer avec confiance.
