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Une œuvre d’art qui n’est pas inspirée par le divin mérite-t-elle d’être regardée ?

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L’art trouve sa source dans la vie cultuelle. Il n’y a que depuis une durée relativement courte à l’échelle de l’histoire de l’humanité que l’art a cessé d’être autre chose qu’un objet cérémoniel ou dévotionnel. L’art était jusqu’alors la manifestation d’une expérience mystique ou inspirée. À ce titre, le mot inspiration est directement lié à l’essence divine, quelqu’un d’inspiré était une personne qui était en contact avec des entités supérieures, que ce soit les anges ou Dieu lui-même (les dieux a fortiori dans les cultes animistes).

L’inspiration aujourd’hui n’est que l’expression d’une individualité détachée de son contexte spirituel. Une personne inspirée peut l’être autant par l’esprit céleste que démoniaque en fin de compte. Cette décorrélation entre l’art et le divin est sans doute la source d’une corruption et d’un dévoiement de la fonction initiale de ce qui nous rend véritablement humain.

Le titre de cet article est quelque peu provocateur, néanmoins il résume bien la confusion qui existe aujourd’hui : l’art n’est plus une production qui émane du sacré, il est devenu profondément prosaïque.

Il existe diverses manifestations de ce rapport désacralisé à l’art, ce peut être sa dimension purement mercantile, son rapport à l’expression des passions les plus sombres ou encore la projection d’un désir purement égotique.

L’art comme commerce

S’il y a bien une transformation d’ampleur qui a traversé l’art depuis de nombreux siècles déjà, c’est bien sa marchandisation. Tantôt butin de rapines ou de guerre, tantôt monnaie d’échange à des époques où l’or pouvait faire défaut. S’il est bien un processus qui conduit à profaner un objet cérémoniel, c’est bien de lui donner une valeur quantifiable. En principe, tout ce qui touche au sacré n’a pas de prix. Vouloir évaluer la valeur d’un bien, c’est le rendre comparable à mille autres ayant le même prix. À cette première profanation et cette prédation qui put exister lors d’épisodes de conflits entre plusieurs belligérants, s’ajouter la volonté de profiter de ce commerce juteux.

Puisque la demande est grande et que les objets d’art sont limités du fait de leur usage non commercial à l’origine, il est tout à fait intéressant de produire ou faire produire des objets semblables qui pourtant n’ont aucune fonction spirituelle.

L’appât du gain crée la nécessité d’alimenter la demande. L’artisanat, lointain cousin de l’art qui se veut plus pragmatique du seul fait qu’il consiste à concevoir des objets à la fois fonctionnels et esthétiques. Progressivement mais sûrement, une confusion s’instaure dans la notion même d’art. Y a-t-il un but fonctionnel sous-jacent à tout objet d’art ? Ou encore, est-ce que tout objet qui fait penser est en soi un objet artistique ? La fonction religieuse a disparu pour laisser place à la dimension intellectuelle et utilitaire d’un objet. L’Homo spiritus devient Homo faber ou Sapiens.

L’art comme le produit d’une catharsis

Si l’on comprend bien, l’art à son origine est le fruit d’un voyage transcendantal dans lequel on est parti à la rencontre du divin. De retour de ces pérégrinations inspirées, l’artiste produisait une œuvre qui avait pour vocation de susciter ou éveiller le sentiment divin présent chez tout un chacun, de manière latente du moins.

Aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse, l’artiste n’entreprend aucun voyage spirituel, il est bien souvent tracassé ou dévoré par ses passions profondes qui peuvent le conduire à toute une sorte de penchants néfastes. L’œuvre qu’il réalise n’est pas le fruit d’un contact avec la meilleure dimension de lui-même, bien au contraire, c’est davantage sa nature vile voire diabolique qui s’exprime. Il y a donc une véritable corruption de la fonction de l’art : on ne cherche plus à être un guide positif pour les autres, l’artiste souhaite au contraire attirer le spectateur dans sa noirceur et sa confusion qu’il essaie de camoufler par l’ennoblissement superficiel que permet l’usage du mot “art”. L’art, dans la plupart des cas, n’est qu’une perversion de ce qu’il fut autrefois. À ce titre, il serait tout à fait approprié d’employer un mot différent pour désigner des phénomènes complètement opposés.

L’expression égotique

Au-delà du simple sous-produit cathartique, l’art est devenu l’expression ultime d’un désir égotique. Exister, selon la manière la plus haute qui soit, c’est se réaliser, c’est dire qui on est au monde. Pour cela, rien de mieux que de le faire via l’art, qui jouit encore d’un prestige malgré tous les dévoiements dont il a fait l’objet. L’art n’est plus l’abandon de soi devant le divin, c’est plutôt l’oubli du divin pour en faire une affirmation de soi en tant qu’expression de l’individualité et acte d’accomplissement dans une société qui valorise la singularité même si elle est teintée de vanité.

À y regarder de plus près, il ne s’agit peut-être que de la description que d’artistes manqués. Ceux qui brillent encore aujourd’hui, quand bien même la fonction religieuse ou spirituelle n’est plus au rendez-vous, ont préservé une certaine authenticité et une forme de pureté qui est la marque de leur abnégation devant l’art qu’ils continuent de sacraliser. Les vrais artistes ne sont pas tous morts, il en existe encore pléthore qui jouent, peignent, écrivent, sculptent, dansent ou chantent en n’ayant à l’esprit que de vouloir parler de la beauté qu’ils ont rencontrée. Il est difficile de juger la sincérité d’un chercheur spirituel, néanmoins, si ce qu’il ou elle dit ou fait éveille votre noblesse, alors vous avez le droit de penser que cet homme ou cette femme est un humble serviteur du divin.

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