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La Révolution industrielle n’est pas née en Angleterre, elle est née mille ans plus tôt en Chine

Qu’est-ce que la Révolution industrielle si ce n’est un changement de paradigme dans la relation au travail ? Avant la révolution industrielle, les travailleurs étaient experts dans leur domaine. Ils maîtrisaient un ensemble de compétences qui leur permettaient de produire un objet ou de réaliser une action relativement complexe. Ainsi un chevalier pouvait difficilement s’improviser paysan et inversement. S’il est vrai que la maîtrise des armes prenait des années, l’apprentissage du travail de la terre et de tout le savoir paysan ne s’apprenait pas non plus en un jour.
Ce que change la Révolution industrielle, c’est qu’elle place l’homme comme le rouage d’une grande machine. On n’est plus paysan mais ouvrier agricole. C’est essentiellement les énergies fossiles qui permettent cet essor, tout d’abord le charbon et par la suite le pétrole et enfin le gaz.
Puisque la force de travail n’est plus fournie par des bras musclés car c’est la machine qui occupe ce rôle, l’ouvrier occupe la fonction d’adjuvant, il n’est plus aussi central qu’il l’avait été auparavant.

De l’artisan à l’ouvrier

L’Ancien Régime justifie un cloisonnement des classes pour permettre une meilleure efficacité de la société (et bien sûr maintenir les élites à leur place). Puisque apprendre un métier prend des années et que l’école n’existe pas, c’est la famille qui se charge de la formation professionnalisante.  Il est somme toute logique de ne pas permettre des mariages interclasses pour consolider des savoir-faire. L’industrialisation fait voler en éclat ce paradigme. Étant donné qu’il ne faut que quelques semaines pour être opérationnel en tant qu’ouvrier dans une usine, le discours classiste ne tient plus la route pour maintenir le statu quo. Il n’est ainsi pas surprenant de voir que l’industrialisation d’une société s’accompagne nécessairement d’une volonté de lutte des classes.

La Chine, la poudre, l’industrie avant l’heure

Mais pourquoi donc évoqué-je la Chine impériale et son avant-gardisme oublié ? C’est que nous avons perdu le souvenir que l’invention de la poudre à canon participe du même phénomène. Lorsque vous équipez une armée de fusils ou de mousquets, vous opérez à une industrialisation du guerrier qui devient soldat.

De guerrier à soldat

Qu’est-ce qui différencie le guerrier du soldat ? Eh bien c’est avant tout leur origine étymologique. Le guerrier fait la guerre alors que le soldat reçoit une solde. Cette différence étymologique est la même qui existe entre un artisan et un salarié, qui touche bien évidemment un salaire. Foncièrement, ce qui caractérise un soldat, c’est une relation contractuelle du fait qu’il peut aller vendre ses services ailleurs en tant que mercenaire. Ceci n’est vrai que pour les individus totalement libres.
Le guerrier maîtrise un art qui prend des années alors que le soldat s’occupe d’accomplir des manœuvres et d’obtempérer à des ordres en utilisant une arme qu’il a peut-être seulement maniée depuis quelques semaines.
Traditionnellement, une armée est composée de trois types d’unités : l’infanterie, l’artillerie et la cavalerie. L’invention de la poudre à canon va donner progressivement la prééminence à l’artillerie.

L’armée et l’entreprise

Qu’est-ce qui rapproche l’armée d’une entreprise ? Toutes deux ont un but clairement défini : gagner des batailles pour l’une, vendre ses produits et services et prospérer pour l’autre.
Une armée médiévale (dépourvue de canon) est essentiellement l’équivalent d’un regroupement d’artisans de la guerre qui se rejoignent pour atteindre un objectif commun. Cela équivaut à la même époque à une association de d’architectes, de charpentiers et de maçons en vue de bâtir une cathédrale. La poudre à canon est le premier produit chimique selon Wikipédia (on pourrait aussi parler du feu grégeois bizantin), elle joue le même rôle que le charbon ou le pétrole dans une usine : elle fait économiser de la force, elle fait du guerrier un rouage d’une grosse machine dont les actions sont limitées afin de préserver l’opérationnalité de l’ensemble (à l’image Charlot dans les Temps modernes qui ne se contente que de visser des boulons).

L’armée donne le la de l’industrialisation

On peut donc avancer que c’est avant tout l’armée qui donne le modèle de ce que l’on connaîtra plus tard concernant l’industrialisation. Tous les principes y sont déjà présents. Ce qui passa en Europe au XIXe siècle n’est en fait que l’utilisation des caractéristiques de la guerre d’artillerie à l’univers de la production. Essentiellement la guerre traditionnelle n’est le fait que d’experts, elle n’était donc souvent cantonnée qu’à une élite à laquelle se rajoutaient des troupes de subalternes occupées à porter les boucliers (écuyers), à s’occuper de l’entretien des chevaux et des armes. C’est un peu la même chose qui se passait avec les ateliers de production du Moyen-Âge où un maître verrier transmettait ses techniques et ses secrets à un petit groupe de personnes de telle sorte qu’il était très précieux. Dans la guerre moderne le savoir-faire est éparpillé et limité entre chaque membre ce qui les rend plus facilement remplaçable.
L’usine du XIXe fonctionne sensiblement ainsi, elle décompose la tâche de production de façon à ne rendre aucun ouvrier ou contremaître irremplaçable.

La massification ou la guerre des nombres

L’industrialisation se caractérise par une massification de la production. Plus vous avez d’ouvriers, plus vous produisez. La guerre utilisant la poudre à canon fonctionne de la même façon, une grande armée de soldats formée de manière incomplète munis de fusils vaincra n’importe quel groupe de guerriers (sans poudre à canon) d’élite mais dont le nombre est limité. Ceci n’est pas vrai pour les combats antiques (rappelez-vous les 300 Spartiates aux Thermopyles face à Xerxès) et médiévaux.

Remarque :

Vous allez me dire que le même phénomène se passa avec les archers (cf. victoire des archers anglais à Crécy sur les chevaliers francs). À première vue on pourrait dire que oui, mais en réalité l’apprentissage de l’arc long (longbow) est très long (environ 5 ans en moyenne) et il nécessite une grande quantité d’énergie pour être utilisé contrairement à l’utilisation de l’arme à feu. La victoire de Crécy est davantage stratégique. C’étaient bien des guerriers expérimentés qui s’étaient affrontés.

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