Pourquoi ne pas passer massivement à un mode de vie hippie ?
Nous savons que la nature ne va pas si bien. Nous savons aussi que nos enfants pourraient avoir une vie difficile à cause de ce que les générations précédentes ont fait. Pourquoi ne sommes-nous pas si préoccupés par ce qui se passe dans la nature ? Nous soucions-nous vraiment de l’environnement ou essayons-nous simplement d’être politiquement corrects ?
Il existe de nombreux leviers psychologiques pour inciter les gens à agir. Cependant, nous pouvons les simplifier en disant qu’il y en a en fait deux principaux : l’envie de gagner ou la peur de perdre. Ce dernier est le plus fort.
Le problème de la conscience planétaire est que les gens ne peuvent pas vraiment voir ou toucher ce qu’ils perdent et si c’est le cas, ils seront probablement morts d’ici là. En outre, il y a l’effet de spectateur qui fait que les gens se sentent moins concernés lorsqu’ils savent que leur responsabilité est diluée parmi celle des autres. En outre, plus les “autres” sont nombreux, moins ils se sentent concernés par l’action. Cela est particulièrement vrai en cas d’agression dans un lieu public.
Comme il n’y a pas de conséquences immédiates de nos actions collectives, les gens souffrent du syndrome du Titanic : ils continuent à jouer de la musique sur un bateau qui coule.
Que pouvons-nous faire à ce sujet ? Y a-t-il une stratégie de marketing que nous pourrions utiliser pour tromper les gens ? Oui, en effet.
Nous devrions travailler sur les deux points faibles psychologiques mentionnés ci-dessus et les transformer en avantage pour l’écologie.
Une idée serait de taxer lourdement les produits et services non respectueux de l’environnement. Ce faisant, nous créerions une peur directe de perdre – de l’argent – chez tout consommateur, qui pourrait bientôt changer ses habitudes d’achat.
Ceux qui ont les moyens de polluer peuvent bientôt se sentir ringards et perdre leur statut vis-à-vis du reste de la population.
Chaque produit et service devrait avoir un impact sur l’environnement, afin que les gens sachent qu’ils contribuent à l’aggravation de la situation. Par exemple, en achetant un produit, vous sauriez que vous auriez gaspillé 10 000 litres d’eau, coupé 700 arbres, tué un animal, etc. Ce faisant, l’entière responsabilité serait assumée par le consommateur du produit effaçant ainsi l’effet de spectateur.