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Réflexions sur le socialisme

Ce qui frappe la division du monde politiquement, c’est la propension des pays à accepter ou non le socialisme par exemple. Il y a une opposition frontale entre capitalisme et socialisme. Le premier pourrait-on dire est naturel et existait bien avant que le mot capitalisme existât. En effet, pendant l’Antiquité et même bien avant, au Paléolithique par exemple, les gens faisaient du troc et échangeaient des biens avec une idée de profit. Le socialisme existait si on peut dire, mais il se cantonnait à la famille et la tribu tout au plus. C’est pourquoi il est surprenant de voir le socialisme s’étendre à l’ensemble d’une société alors même que le sentiment d’empathie et d’entraide ne se borne le plus souvent qu’aux limites précédemment citées.

Les pays libres avaient une démocratisation de la guerre

La base de la liberté, c’est la capacité de prendre les armes

Lorsqu’on regarde les pays sensibles au communisme et d’autres de ses variantes, on se rend compte que ces derniers partagent une histoire où le servage, le travail forcé ou l’esclavage représentait un pan entier de leur société. La Russie ou la France par exemple sont deux nations qui ont vu une grande partie de leur population occuper un rend inférieur, celui de serf. Pour ce qui est de la Russie, le servage avait toujours cours au milieu du XIXe siècle. Quelques années avant son abolition (qui eut lieu en 1861), la Russie comptait 23 millions de serfs sur une population de 62 millions, ce qui représentait environ 37 % de la population. Aux États-Unis, pays par nature hostile aux idées socialistes, les esclaves ont toujours représenté moins de 15 % de la population totale. Ceci peut expliquer leur propension au libre-échange et à un sentiment de liberté partagé par une plus grande partie de la société. La France a grandement inspiré Marx, ce fut au moment de la Révolution et surtout durant la Commune, un pays (ou une ville pour le second cas) en quelque sorte une expérience quelque peu communiste avant l’heure. La France médiévale, à la différence de l’Angleterre a semblé plus dure à l’égard de ses classes laborieuses. La condition des paysans en France était le plus souvent inférieure à celle de leurs homologues anglais. Ils étaient soumis à de lourds impôts et le plus souvent ils n’avaient que le statut de serfs pour une grande partie d’entre eux. Le cas de l’Angleterre est intéressant. Une série de révoltes paysannes ont mis en question durant le bas Moyen Âge l’existence même du servage. Il est à noter que les paysans anglais pouvaient se servir d’armes notamment de l’arc et ils participèrent aux expéditions militaires lors de la guerre de 100 ans. Ceci contraste singulièrement avec la France où seuls les nobles avaient le monopole du port d’arme. On peut conjecturer ainsi que le sentiment de liberté découle d’une capacité à s’imposer par la force.

Le cas des pays scandinaves

Les pays scandinaves sont aujourd’hui vantés pour leur égalitarisme précoce et plus global au sein de la société. D’où vient cette capacité à octroyer des droits à l’ensemble d’une population ? Plusieurs raisons peuvent expliquer cette différence avec le reste des pays européens. Tout d’abord, il y a sans doute leur conversion tardive au christianisme qui a maintenu pendant plus longtemps des sociétés où la femme avait un statut supérieur à celui qu’elle avait dans les sociétés chrétiennes. Le paganisme scandinave donnait en effet plus de place aux femmes du fait sans doute qu’il existait un panthéon entier de déesses et donc un principe féminin était reconnu comme une force au sein de la société là où les sociétés abrahamiques donnaient un rôle plus que secondaire aux femmes bien que Marie y fût célébrée. Ensuite, la féodalité a mal pénétré les sociétés scandinaves. Les classes existaient, les esclaves étaient présents mais il n’y avait pas une structure aussi rigide qu’en Europe occidentale, sans doute du fait que la culture de céréales imposait une stratification plus forte au sein des sociétés médiévales, lesquelles étaient directement issues du modèle romain (un domaine — villa en latin — avec des esclaves a été remplacé par des domaines fortifiés avec des serfs suite à la disparition de la Pax Romana provoquée par les invasions barbares).

Le socialisme est une aspiration des classes soumises

Quand on vous oppresse, ce que vous demandez, c’est l’égalité. Quand vous n’êtes pas opprimé, vous souhaitez juste plus de liberté. On peut résumer ainsi assez simplement pourquoi des pays ont pris des trajectoires socialistes alors que d’autres se sont dirigés vers des économies caractérisées par le libre-échange et la liberté d’entreprendre.

Le communisme au XXe siècle a sans doute joué le même rôle que l’islam au Moyen Âge

L’islam, au Moyen Âge, s’est avant tout propagé par le fil de l’épée, que ce soit au Maghreb ou jusque dans la vallée de l’Indus. Ce sont en premier lieu les victoires des généraux musulmans qui ont assuré la conversion des populations soumises. Au-delà de la dimension guerrière et des exactions qui ont été commises, comment expliquer que l’adhésion à l’islam se soit faite si rapidement dans certains cas ? Un argument est que l’islam a eu l’effet de donner plus de droits aux personnes occupant les classes les plus basses d’une société. L’Inde est à ce titre un bon exemple. Beaucoup des membres des basses classes ont sans doute été séduits par l’égalitarisme que proposait l’islam face à la société préexistante structurée autour d’un système de castes rigides et hermétiques entre elles. C’est un phénomène comparable au communisme à la différence bien sûr qu’il offrait une relation à la transcendance et des rites stricts à suivre, là où le communisme a combattu férocement le spirituel pour le remplacer par un systématique culte de la personnalité tourné vers ses dirigeants.

Pourquoi les pays d’Amérique du Sud ont-ils une propension plus grande au socialisme ?

L’Amérique du Sud est une terre qui globalement assez sensible aux idées socialistes. Des bastions capitalistes existent (ex: le Chili jusqu’à récemment), mais ces derniers n’auraient pu véritablement voir le jour sans l’appui actif des États-Unis. Comment expliquer une telle perméabilité du socialisme alors même que leurs voisins nord-américains y sont totalement opposés ? Là encore, il faut regarder l’histoire et la structure hiérarchique de la société. Le continent sud-américain a constitué une sorte de serf de l’Europe (principalement du Portugal et de l’Espagne) pendant près de cinq siècles. Certes, il existait une élite opulente et cultivée. Certes il y avait une forme d’intégration avec la métropole, comme ce fut le cas des territoires espagnols où il n’y avait pas de distinction sur le papier entre ses sujets européens et américains (contrairement au colonialisme européen du XIXe siècle vis-à-vis de l’Afrique et de l’Asie). Mais dans les faits, les populations qui y vivaient subissaient le poids d’une société de classes où seule une mince partie de la population était espagnole et échappait au dur labeur. C’est sans doute cette structure démographique et sociale, dont les conséquences sont encore visibles aujourd’hui, qui rendit les idées socialistes attrayantes à bon nombre d’habitants du sous-continent.

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