Un condensé du livre de Shunryu Suzuki, l’Esprit du Débutant
La vie d’aujourd’hui est stressante pour la majorité des gens. Nous sommes encouragés à travailler davantage et à en faire davantage pour atteindre les sommets de la hiérarchie sociale. Mais cette course est-elle saine pour nous et nos proches ? A-t-on raison de laisser à la société nous dicter nos valeurs et notre rythme de vie ? Le zen peut être une nouvelle voie ou une voie parallèle à celle que vous poursuivez déjà, elle peut vous apporter des solution à ce dilemme.
La méditation zen
La posture du lotus au-delà d’offrir un calme et une tranquillité de l’esprit, elle est aussi le symbole du non-dualisme et résume assez bien la philosophie zen. Par l’unité qui est conférée lors de l’assise, la pratiquant accède inéluctablement au monde de la spiritualité.
La respiration
Prendre conscience de son rythme respiratoire permet d’avoir une autre approche du temps et de l’espace : l’individu se reconnecte avec lui-même. La conscience de sa propre respiration tout au long de la journée conduit à vivre davantage dans le moment présent.
Observation ou le contrôle
Nous tendant à vouloir tout contrôler, pourtant cela crée d’innombrables sources de frustration. Parfois, il est préférable d’observer plutôt que de contrôler. Quand vous méditez, vous laissez vos idées aller et venir, vous n’essayez pas de les faire partir. Adopter l’esprit zen implique de faire la chose pour toutes les choses qui nous arrivent. Un temps d’observation et un léger recul permettent souvent de mieux régler un problème plutôt que d’avoir une envie débordante de tout changer.
La difficulté renforce l’esprit du pratiquant
Développer l’habitude de méditer quotidiennement demande une discipline pour faire face aux obstacles incombant à cette pratique. Avoir la bonne posture, dégager du temps dans un quotidien chargé est parfois une prouesse. Pourtant, cette petite habitude accomplit des miracles, elle façonnera votre caractère et vous donnera un calme et une sérénité que vous n’aurez pas peut-être pas su développer sinon. Observer sa respiration peut se faire à tout moment de la journée, il n’est pas nécessaire de méditer pour cela.
La conception de succès ne s’applique pas au zen
La pratique est déjà en soi un réussite, il n’y a pas de compétition à avoir avec les autres. C’est simplement un moyen de se sentir mieux avec soi-même et plus présent.
Pas d’émotion, pas d’enthousiasme
Le zen est opposé de ce que l’on peut habituellement rechercher dans notre quotidien : des émotions fortes ou de l’excitation. Le zen au contraire apporte un calme et un discernement à ce que l’on fait. L’idée n’est pas de se retirer du monde pour passer ses journées à méditer mais plutôt de continuer à vivre la vie qu’on a déjà en étant plus présent à détaché à la fois. Des changements bien sûr pourront s’opérer avec une telle attitude.
L’action sans penser
La pratique régulière du zen contribue à développer l'”action pure”, c’est-à-dire l’action sans pensées, faire l’action sans jugement ni doute. La pensée zen puisqu’elle est par nature détachée et donc désintéressée, elle peut constituer la forme la plus pure de générosité sans toutefois l’être si on associe l’idée de générosité à celle de l’intention. Dans le zen, il n’y a pas d’intention qui précède l’action. L’action émerge d’elle-même, fruit du vide de nos pensées.
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