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Comment agir s’il y a un destin ? 

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Nous sommes voués à réaliser notre destin. Comment agir sachant qu’il aurait une destinée écrite dans le marbre ? Certaines religions admettent volontiers l’existence du destin. Quelle est la meilleure attitude à avoir si on admet le postulat de son existence ? Voyons ensemble plusieurs cas de figure possibles.

La tentation hédoniste

“Laissons faire nos instincts puisque notre destin est écrit”. Telles sont les paroles d’une chanson de rap que j’écoutais durant mon adolescence. La rythmique et le ton assuré sont convaincants. Pourtant, à y réfléchir de plus près, l’existence de la destinée nous condamne-t-elle à laisser nos “instincts” prendre le dessus sur toute considération morale ou éthique ? Le destin n’est que l’issue de la vie, ce qui va de notre naissance à cette dernière est de notre ressort. Certes, il est possible qu’une mort subite soit notre destinée, pourtant tout ce qui précède ce tragique événement reste de notre responsabilité. Croire au déterminisme implacable du destin, c’est s’enlever la responsabilité de notre libre arbitre dont nous disposons tous. Se ruer dans les plaisirs des sens est une réponse facile et irresponsable selon moi. Si la destinée conditionnait chaque moment de notre existence, nous ne serions plus en mesure de faire des choix. Or, nous avons toujours le choix. Il existe deux sphères : celle qui est sous notre contrôle et une autre qui échappe à notre contrôle. S’en remettre exclusivement au destin, c’est détruire notre sphère de contrôle pour n’être dominé que par les éléments fatalistes (au sens étymologique).

Faire le choix de la puissance, c’est assumer la part de responsabilité qui nous incombe à tous. L’option hédoniste n’est que la fuite de notre devoir d’humain qui implique d’assumer une part de contrôle sur notre vie. 

Se synchroniser avec le divin

Si nous partons du principe que nous sommes une petite particule de l’univers animée par une force initiale dont les expressions sont nos actions que nous entreprenons, on peut voir la chose différemment. Le destin ne serait que la conséquence de cette force divine qui nous pousserait à continuer sur une trajectoire de laquelle nous ne pourrions dévier, à la manière d’un astéroïde qui avancerait dans le vide et dont la collision avec un autre astre est certaine du fait des trajectoires réciproques. Dans un tel cas de figure, notre contribution au changement de trajectoire est inexistante. Devant une telle inéluctabilité, la seule chose qui nous reste, ce serait de nous synchroniser au mieux avec le divin pendant ce laps de temps que dure ce trajet existentiel. 

Pourquoi se synchroniser avec le divin ? 

Se synchroniser avec le divin signifie agir avec confiance peu importe l’issue de cette trajectoire que l’on appelle la vie. Puisque notre existence est lancée telle un vaisseau spatiale dans le vide interstellaire, il est préférable d’apprécier le voyage non pas en cédant à une philosophie nihiliste (que représente à certains égards l’hédoniste) mais en trouvant une joie dans le trajet par la connexion avec le divin. Se synchroniser avec le divin, c’est simplement trouver une joie et une sérénité alors même que l’issue est tragique. Cela implique de faire abstraction de cette fin malheureuse en dépassant notre simple dimension corporelle, contrairement à l’hédonisme. Sachant que la mort est certaine et que notre vie n’est peut-être pas si rose à la fin, il est toujours possible de sublimer l’existence en vivant comme si une part de nous était éternelle et donc elle fait fi de notre destin biologique. Le destin contrôle notre vie matérielle, pourtant il ne contrôle pas notre devenir spirituel. Que nous vivions une vie longue ou courte, nous avons la possibilité de dépasser la contrainte du temps en donnant une dimension supérieure à notre vie par l’adhésion à l’existence de l’âme et de sa permanence. Notre vie terrestre est limitée par le destin, mais celle de notre âme ne l’est pas. Il est donc plus utile de travailler à l’amélioration de notre âme en se synchronisant avec le divin pour se débarrasser de ces limitations. À partir du moment où on arrive à mettre notre âme au premier plan, on ne se soucie plus de la brièveté ou de la dureté de la vie. 

Comment se synchroniser ? 

Pour se synchroniser avec le divin, il convient d’explorer les voies spirituelles à notre disposition et d’en choisir une qui nous convienne. Chaque tradition spirituelle à pour but d’améliorer l’âme. Ce qui change essentiellement, c’est le substrat culturel dans lequel elles ont vu le jour. Bien souvent, une tradition spirituelle revêt certains traits désagréables de la société dans laquelle elle est née, le patriarcat en est un exemple fréquent. Il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie et reconnaître ce qui dans chaque tradition est d’essence spirituelle et ce qui ne l’est pas. 

Pour se synchroniser, il suffit simplement d’accomplir les pratiques préconisées (le plus souvent la prière, la méditation, l’action désintéressée etc.) et de faire l’effort de lire les textes inspirants à ce sujet. 

L’effet papillon : et si le destin n’existait pas ? 

De l’autre côté du spectre, on pourrait tout simplement nier l’existence du destin et se dire que tout peut changer selon les décisions que l’on prend et d’autres paramètres de notre vie qui créent un effet domino. Si le destin n’existe pas, nous avons alors une angoisse qui peut se développer en nous. En effet, il est bien plus réconfortant de se dire que certaines choses nous échappent et que finalement l’issue de notre vie n’est pas de notre ressort. 

Si au contraire, on adhère à l’idée d’une causalité sans discontinuité entre nos décisions et nos résultats, on se met une grosse pression sur les épaules. L’effet papillon traduit un peu cette idée, même si ce concept est en réalité plus complexe qu’il n’en a l’air. Adhérer à l’effet papillon nous pousse à vouloir tout contrôler au risque de se laisser dépasser par la tâche. C’est bien d’assumer l’entière responsabilité de sa vie, pourtant, je crois qu’il est plus sain d’accepter l’idée d’une contribution de la providence ce qui nous permettrait de mieux dormir et de manifester une forme d’humilité. 

Croire au destin peut être un signe de paresse à certains égard, mais c’est aussi la marque de notre humilité. 

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