Aimer peut être passionnel, c’est la manière la plus expressive et documentée. Le cinéma et la littérature disposent en effet d’une liste infinie de références qui pourront étayer cette expression de l’amour. Il est évident, il est spontané : il vient vite mais il peut repartir tout aussi vite. Cette dimension est symbolisé par le feu, il est ardent et sûr de lui. Peut-il y avoir un amour ayant une approche froide et raisonnée ? Celle-ci n’est pas vraiment populaire dans l’image livresque. En effet, on dit bien mariage d’amour et mariage de raison. Pourtant les mariages d’amour sont-ils les plus matures ? Ils ne sont pas souvent les plus durables.
L’amour “eau” existe-t-il ? Froid et calme, il n’en est pas moins consciencieux. Il est plus prudent, parce qu’il sait qu’aimer se construit à défaut de se trouver. Il est plus lent à s’attacher mais aussi plus lent à oublier.
Aimer comme le feu est-il conciliable avec un amour aquatique ? Leurs expressions bien que sincères peuvent sembler antagonistes. Le feu peut se frustrer devant tant de tiédeur, l’eau peut se sentir dépassée et incomprise. Aimer n’est pas qu’un sentiment, c’est avant tout un verbe d’action, c’est la conséquence de les sacrifices et actes d’abnégation que l’on entreprend.
Le feu est l’expression la plus manifeste de l’amour. Ce n’est pas la seule.
Aimer prend du temps, c’est une plante que l’on nourrit chaque jour. Aimer est un projet, une vision. C’est comme une jeune pousse (/ startup) – désolé pour la comparaison si peu romantique -. On peut être enthousiasmé par l’idée, le concept ou l’équipe. Il faut néanmoins déployer une quantité importante de travail pour réussir ce projet. Il faut de la passion mais aussi beaucoup de rationalité pour qu’une entreprise prospère. Il en va de même pour l’amour, il faut pouvoir trouver l’étincelle et même le feu. Cependant il faut aussi y trouver l’eau de la raison pour ne pas être assoiffé en chemin et abandonner la course.