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Mourir debout à défaut de ne pouvoir s’adapter au changement

Il y a des changements qui ne peuvent être surmontés, il y a des fins inéluctables. Parfois, la vraie sagesse consiste à accepter cette réalité et à mourir debout comme l’ont fait ceux qui nous ont précédés. La vague technologique qui est en train de nous submerger va en noyer plus d’un. Peu finalement arriveront à la surfer. Notre salut réside peut-être dans notre capacité à agir avec stoïcisme en attendant la fin sinistre : avec calme et détachement.

L’humain devient de plus en plus obsolescent

Pour certains voire la plupart d’entre nous, le changement technologique auquel nous assistons ne sera jamais rattrapable. Nous avons beau faire les efforts nécessaires pour rester à la page, en vain : un monde s’effondre sous nos yeux. Le passé est riche d’histoires similaires qui se sont produites dans des contextes certes inspirants et avec des disrupteurs également différents. Et regarder dans le passé ne nous aiderait-il pas à vivre avec philosophie et la tête haute ce chamboulement dont nous sommes contemporains.

La peste noire et la fin de la féodalité

On l’oublie souvent mais les épisodes de peste médiévale n’ont pas eu que des effets négatifs. Le bouleversement démographique consécutif de la Grande peste a précipité le monde occidental vers un nouvel âge plus égalitaire et aussi tolérant. L’hécatombe qui toucha l’Europe vers la fin du Moyen-Âge permit de rebattre les cartes en quelque sorte en ce qui concerne la répartition du pouvoir. L’aristocratie fut touchée dans des proportions plus ou moins équivalentes à celles des classes inférieures. Il n’y avait donc pas de privilège divin accordé aux classes régnantes : leur pouvoir ne pouvait être qu’usurpé. D’autre part, la pénurie de main-d’œuvre faisant suite à l’anéantissement de familles entières de paysans et autres serfs a en fait redonner du pouvoir au peuple : l’asymétrie entre l’offre et la demande jouait en fait en leur faveur. C’est aussi pour cela que le servage disparut dans certaines régions après la peste noire. Imaginez maintenant que vous êtes un noble à cette époque-là. Vous voyiez devant vous un monde s’effondrer, jamais vous ne retrouverez les mêmes privilèges que vous aviez eus. Aujourd’hui, c’est un peu la même chose, vous aviez un emploi et un statut garantis, mais vous pourriez les perdre sous la menace d’outils plus performants ou du moins, moins chers que vous.

La découverte du Nouveau Monde et la fin des civilisations précolombiennes

Imaginez que vous soyez un haut dignitaire aztèque ou inca. Vous êtes à la tête d’une civilisation brillante à de nombreux égards, pourtant votre peuple ne pourra résister au choc bactériologique et technologique provoqué par l’arrivée des conquistadors. Ces hommes centaures sont passés maîtres dans l’art de subjuguer leurs ennemis après plus de sept siècles de Reconquista dans la péninsule ibérique. Vous ne pourrez rien y faire, leur nombre est infime comparait à votre empire et ses millions d’âmes. Les maladies qui ont été introduites vont rafler en un rien de temps, l’ouvrage millénaire de vos prédécesseurs. Votre fin est proche, vous n’aurez pas le temps de vous adapter au changement si brutal auquel vous faites face. Vous ne pourrez périr mais vous pouvez le faire avec panache.

Napoléon est la fin de la colonisation européenne en Amérique du Sud

Vous êtes un noble espagnol. Vous vivez de vos rentes que vous rapportent vos haciendas dans le Nouveau Monde. Vous résidez dans un pays qui a refusé de commencer de diversifier sa production : les Espagnols sont fiers et nobles et de ne se rabaissent donc pas à faire ce que le reste de l’Europe du Nord et le Nord de l’Italie. Il vaut mieux vivre en hildago , en propriétaire terrien qui importe ses produits de consommation dans une Espagne figée dans la féodalité à l’heure où partout en Europe on vit de commerce et où l’on pressent ce qui deviendra plus tard l’industrialisation. Quand Napoléon et ses troupes pénètrent en Espagne pour aller régler son compte aux Portugais, c’est deux mondes qui se rencontrent. Une armée française du dernier cri, nombreuse et moderne, dont les hommes sont entraînés par des décennies de conflit révolutionnaires et post-révolutionnaires. Quand elles déferlent sur la péninsule, les Espagnols lui montent pourtant avec efficacité qu’ils savent répondre à ceux qui souillent leur territoire même si c’est pour lutter de façon artisanale. Hélas, trop tard, le roi est déjà renversé et ce changement va créer un effet boule de neige dans les colonies de la couronne espagnole : elle ne les récupérera jamais. C’est le début de la fin avec elle la vie des rentiers espagnols. La marche forcée vers la modernité s’impose.

L’industrialisation de la guerre et le déclin des samouraïs

Comment les samouraïs ont-ils pu garder autant de temps la main mise sur le Japon ? Sans doute que le pays du soleil levant n’a pas connu les mêmes épisodes de peste mais aussi et surtout parce que les samouraïs avaient le monopole de la violence. L’art de la guerre fut longtemps une discipline artisanale : seuls quelques éléments d’une société avaient accès aux longues années de formation nécessaires. L’arme à feu va tout changer. Le monde paysan muni d’une arquebuse pourra dès lors rivaliser voire triompher du meilleur épéiste nippon. Quelle infamie ! Oui et non. La guerre n’étant plus l’apanage d’une élite abusant de ses pouvoirs, elle renverse les codes et la hiérarchie sociale. Ce ne sont plus les meilleurs guerriers qui gagnent mais le camp qui est capable d’amasser le plus de fusils : la bourgeoise peut prendre le pouvoir. Ce faisant, imaginez que vous soyez un samouraï de la fin du XIXe siècle, vous êtes sur la sellette, vos heures sont comptées, mourrez avec honneur.

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