L’action ne vaut que si elle produit au bout du compte un effet positif.
Positif est le regard qui arrive à voir la beauté partout.
Partout où tu vas, tu as le choix de chercher à améliorer une situation, à la laisser inchangée ou à la dégrader.
Dégradées sont les pensées qui n’arrivent pas à générer une issue favorable pour soi comme pour les autres.
Les autres nous apportent la sérénité lorsque celle-ci est réelle
Est réel tout ce que l’esprit a d’abord imaginé
Imaginer, c’est croire en ses rêves
Les rêves ne sont que le prolongement de soi
C’est en soi que se trouve la sagesse, il suffit seulement d’y puiser
Puiser dans l’amour universel est facile, pourvu qu’on aille à la source
La source du plaisir ne vaut pas celle de l’abandon de soi devant le divin
Le divin nous apparaît quand nous perdons la notion du temps
Rien n’est plus pénible qu’un temps qui refuse de s’écouler
Tout se qui peut s’écouler fait partie d’un cycle
Ne pas voir le cycle des choses dans le monde qui nous entoure, c’est passer à côté de l’essentiel
Est essentiel ce sans quoi nous ne pouvons pas vivre
Il y a plus de sagesse dans une seconde de patience que dans une éternité de frénésie
La frénésie revient à faire les choses sans attention ni égard
Ce n’est que parce que nous faisons preuve d’égard envers la vie que l’on mérite soi-même d’être honoré
C’est en écoutant son prochain qu’on l’honore vraiment
Il n’y a rien de vraiment ridicule à vouloir se plaire à soi plutôt qu’aux autres
Est autre tout ce que nous n’avons pas reconnu comme soi, soit par ignorance, soit par vanité
La vanité consiste à aimer les autres parce qu’ils nous ressemblent
Il n’y a rien de plus agréable que de ressembler à celui que l’on a été
Ce n’est que l’été que l’on prend conscience de la fragilité de la nuit
Une nuit sans sommeil est comme un amour sans repos
Le repos ne dure qu’un temps pour celui qui ne cesse de vivre
Vivre consiste à croire en sa propre éternité
L’éternité n’est plus ni moins que la somme des silences qui nous ont précédés
Précéder revient à succéder pourvu qu’on ait une lecture inverse de l’histoire
L’histoire commence là où l’anodin s’achève
Tout ce qui s’achève n’a jamais vraiment commencé
Commencer revenir à partir d’un point A sachant qu’un point B se trouve sur le chemin
Il n’y a pas pire chemin que celui que l’on s’est résigné à emprunter
Emprunter coûte de l’argent, surtout à celui qui n’en a pas
Ce n’est pas en découvrant qu’on croit, c’est en croyant qu’on découvre
Celui qui découvre trop tard les leçons de la vie doit à ses frais reconsidérer le sens de son existence
Mille existences vaines n’en valent pas une bien vécue
A vécu celui qui a aimé et pardonné, à la fois à son ami comme à son ennemi
L’ennemi se glisse dans les moindres détails du fait de notre incapacité à voir la vie sous le prisme de la beauté
La beauté ne se résume pas à paraître mais à faire jaillir l’essence qui se trouve à l’intérieur
Ce n’est qu’en créant à l’intérieur que l’on peut manifester à l’extérieur
L’extérieur n’est qu’un indice sur lequel on ne peut pas bâtir une théorie
La théorie sert bien souvent qu’à confirmer la pratique
Est pratique tout ce qui sert à exprimer notre potentiel humain
Est humain tout ce qui n’est pas indifférent au regard des autres
Les autres nous apprennent à parler même lorsqu’on en a pas envie
L’envie est délicieuse si et seulement elle n’est là que pour poursuivre la vertu
La vertu est un animal que l’on doit chasser nuit et jour, au risque de le laisser s’échapper
Il ne sert à rien de s’échapper si on n’a pas au préalable trouvé les clefs de sa prison mentale
Tout ce qui est mental a le mérite d’être regardé à partir du moment où ces idées sont là pour servir le cœur, c’est-à-dire la noblesse
La noblesse est une classe qui a été remplacée par la bourgeoisie, elle-même supplantée par la dictature de la foule
La foule nous oublie si et seulement si on en fait partie
La partie la plus intéressante d’un jeu d’échecs, c’est au début, avant même qu’un seul pion n’ait bougé et que l’on contemple le champ des possibles et que l’on esquisse les délices d’une potentielle victoire
La victoire est totale seulement si elle nous enseigne quelque chose. Ce qui est regrettable, c’est que la victoire n’enseigne rien le plus souvent hormis l’ivresse qu’elle procure
Il ne sert à rien de se procurer une arme si notre intention est de ne jamais s’en servir même en cas de danger
Le danger consiste à surestimer ses capacités et se prétendre à la hauteur du défi
Le défi d’une vie revient à savoir ce que l’on aime, où l’on est bon, où l’on peut faire une différence et d’essayer de s’y consacrer corps et âme
L’âme ne sert à rien si on ne l’utilise pas pour qu’elle imprègne chacune de nos actions par sa présence
La présence consiste à ce que notre corps, notre cœur et notre esprit se trouve au même endroit
Un endroit ne nous plaît vraiment que s’il nous rappelle un lieu enchanteur perdu dans notre enfance ou dans nos rêves
Les rêves ne sont là que pour raconter l’histoire que vous aviez manquée
Il est préférable de manquer sa naissance que de rater sa mort
La mort existe que si vous y croyez
Croire ne suffit pas il faut aussi ouvrir les yeux
Les yeux existent pour nous montrer ce qu’on refuse d’entendre
Entendre ne sert à rien si on n’écoute pas
Il n’y a pas de joie plus grande que d’apprendre une nouvelle et belle manière de regarder le monde