D’une part, on nous a appris que la qualité était toujours préférable à la quantité. Mais, d’autre part, on nous a dit que la qualité était toujours le produit de la quantité, plus on pratique, meilleure est notre production.
La qualité serait un concentré de quantité.
Une telle observation est-elle toujours vraie aujourd’hui ?
Faut-il à tout prix rechercher la qualité alors même que la médiocrité semble prospérer partout sur la toile au bénéfice de ses créateurs ?
Il semblerait que l’exigence de qualité ne soit pas la même selon les supports. Il y a un niveau de qualité minimum requis selon qu’on s’exprime à la télévision, sur un chat ou dans un livre.
Un public recherche un certain niveau de qualité auquel il attendra un certain niveau de quantité.
Ainsi, un lecteur de livre a une haute exigence de qualité mais il est prêt à attendre beaucoup plus qu’un consommateur de vidéos sur le net qui aura des exigences de qualité plus basse.
Si vous êtes un créateur, vous devez savoir quelle est votre niveau de qualité que vous voulez et pouvez fournir et à quelle fréquence.
La qualité est inversement proportionnelle à la fréquence de création (ou quantité) à ressources équivalentes (humaines et moyens financiers par exemple).
Ainsi, il faut connaître vos capacités créatives afin de trouver une audience.
Si vous recherchez la perfection, peut-être que le vloging n’est pas fait pour vous parce que l’audience à laquelle vous vous adresserez aura des exigences de fréquence plus haute.
Il en va de même si vous n’êtes pas assez perfectionniste, peut-être qu’écrire un livre n’est pas une bonne stratégie pour commencer.
Bien sûr cette recommandation n’est valable que pour ceux qui se lancent sur la toile et qui n’ont pas encore de public qui les suit.
Si vous avez déjà une audience fidèle, vous pouvez vous permettre de ne pas appliquer une telle règle parce que vos fans seront prêts à abaisser leurs exigences ou attendre plus longtemps du fait qu’ils vous connaissent et qu’un lien s’est créé.
