L’idée d’être heureux ou en paix à chaque instant de sa vie tout en étant dans une lutte sans fin pour conserver ces deux trésors est une façon de vivre pratiquée partout. Nous avons peur des moments tristes et essayons de nous éloigner le plus possible du chagrin. Nous avons également peur des personnes tristes et affligées, ainsi que de l’échec.
Comment pourrions-nous trouver la paix et le bonheur dans ce combat sans fin ? Devons-nous mépriser les sentiments et les souvenirs tristes ou devons-nous être nerveux lorsque nous tombons dans ce puits ? Le bonheur est-il un état que nous devons essayer de conserver ? La tristesse ou le bonheur sont-ils la réalité sous-jacente à cette vie ?
La vie est un ensemble de contradictions, si nous les nommons. Tristesse-Bonheur, Richesse-Pauvreté, Compassion-Colère,…, Vie-Mort.
Nous nous enlisons dans ce labyrinthe, lorsque nous prenons une poussière d’étiquettes et essayons de mettre une étiquette sur chaque nouveau sentiment ou événement que nous vivons. En effet, nous regardons les nœuds d’un immense tapis en essayant de donner un sens à l’ensemble. C’est le jeu de l’esprit humain, et c’est là que ces contradictions apparaissent.
En fait, il est bon de connaître la fonction des composants, mais le problème est lorsque nous oublions la fonction de l’ensemble. Nous oublions simplement qu’aucun composant ne peut être défini séparément des autres composants. Et en faisant cela, nous nous éloignons de la compréhension de la signification de l’ensemble.
Si l’on garde à l’esprit que notre esprit est encore en évolution et qu’il ne peut pas saisir la dimension supérieure de ce à quoi il appartient, ce serait le début du doute sur nos expériences lorsque nous les suivons avec un nombre limité d’étiquettes.
Les meilleures pratiques pourraient être les suivantes
- Essayer de voir la vérité des choses, des émotions et au-delà des émotions, sans les nommer d’abord.
- Se consacrer au flux de la vie, qu’il s’agisse de moments apparemment heureux ou tristes, et permettre à la vie de façonner l’acier de notre existence alternativement dans le feu et l’eau.
- Ne pas avoir peur de ne pas avoir une réponse préparée à l’avance aux événements, et être désireux d’apprendre du flux dynamique de la vie.
- Et enfin, ne nous considérons pas comme des particules séparées de l’ensemble, et croyons que nous n’allons pas porter seuls le fardeau des décisions et le contrôle de la vie ; au contraire, nous faisons partie d’un tout conscient sur le chemin de l’excellence.