sex videos
clothed whore gets fucked. porn-of-the-week.com guy worship feet to three secretaries.
sexdiver.net
You are here

Les personnes que nous apprécions le plus sont souvent celles qui ont développé les mécanismes de défense psychologique les plus matures

Il existe de nombreuses façons d’affronter nos démons intérieurs. Certaines personnes parviennent à les surmonter, mais finissent par blesser les autres au passage. D’autres, au contraire, font face à leurs difficultés sans devenir un fardeau pour leurs proches ou pour leur entourage. Parfois, nous apprenons à faire face de la manière la plus dure — en souffrant davantage — et parfois, nous apprenons par l’expérience, la réflexion et la conscience de soi.

Les personnes les plus agréables sont généralement celles qui ont pris le temps de développer une manière plus mature de gérer leurs difficultés, souvent en réfléchissant à leurs propres expériences et en tirant des enseignements des erreurs des autres.

Nous avons tous nos névroses. Ce qui nous différencie réellement, c’est la manière dont nous choisissons de leur faire face.

Manières négatives de faire face

Le déni

Le déni est un « mécanisme de défense inconscient par lequel un individu refuse d’accepter une réalité perçue comme trop douloureuse, menaçante ou traumatisante pour son équilibre psychique ».
Bien que cette définition puisse sembler inoffensive, elle est loin de l’être. Tout traumatisme ignoré finit par refaire surface, sous une forme ou une autre — soit à l’intérieur de soi, soit projeté sur les autres.

Vivre dans le déni affecte immédiatement les personnes qui vous entourent, lesquelles ne peuvent s’empêcher de percevoir la réalité que vous évitez. Elles ressentent souvent un malaise en votre présence, malaise qui reflète vos propres émotions non reconnues, enfouies dans l’inconscient mais ressurgissant de temps à autre.

Vous pouvez inconsciemment refouler votre traumatisme, mais les autres voient souvent plus clair que vous ne l’imaginez. Ce décalage rend difficile la construction de relations authentiques et saines, car vous n’avez pas accompli votre part du travail émotionnel que toute relation équilibrée exige.

La projection

La projection est un mécanisme de défense par lequel une personne attribue aux autres des pensées, des émotions, des désirs ou des intentions qu’elle refuse de reconnaître comme étant les siens.
Ce mécanisme ressemble au déni, à ceci près que le conflit intérieur ressurgit sous forme d’accusations ou de reproches envers autrui.

Par exemple, une personne qui craint l’abandon ou qui ressent une attirance pour d’autres individus peut finir par accuser son partenaire d’infidélité. Des accusations répétées et infondées sont souvent caractéristiques de la projection psychologique.

La projection est très répandue, notamment dans nos interactions sociales. Il existe généralement une forme de réciprocité entre la manière dont nous nous parlons à nous-mêmes et celle dont nous parlons aux autres : plus nous rejetons certaines parts de nous-mêmes, plus il devient difficile de communiquer avec bienveillance. Nos relations servent souvent de miroir clair de nos conflits intérieurs.

Le clivage (tout bon / tout mauvais)

Lorsqu’une personne peine à gérer ses conflits internes, elle peut tenter de simplifier le monde en adoptant une vision manichéenne : tout est soit entièrement bon, soit entièrement mauvais.
Le problème du clivage est qu’il empêche de saisir la complexité de la réalité et nous éloigne de la vérité, qui se situe presque toujours dans une zone grise et nuancée.

Le clivage peut fonctionner comme un raccourci mental, nous aidant à penser plus vite lorsque nous sommes submergés. Cependant, il conduit souvent à des jugements erronés et à de mauvaises décisions. Voir le monde en « tout noir » ou « tout blanc » est un signe fréquent de l’activation de ce mécanisme de défense.

Idéalisation / Dévalorisation

Ce mécanisme repose sur la même logique binaire que le clivage : l’autre est perçu soit comme parfait, soit comme médiocre et indigne d’intérêt. L’idéalisation nous protège temporairement de nos angoisses en attribuant des qualités extraordinaires à quelqu’un — partenaire, mentor ou figure d’autorité — mais cette illusion finit inévitablement par s’effondrer. Lorsqu’elle s’écroule, nous basculons dans la dévalorisation, rejetant brutalement cette même personne pour des défauts souvent exagérés. Ce yo-yo émotionnel nuit autant à nos relations qu’à notre stabilité intérieure.

Notre incapacité à voir l’autre clairement au début d’une relation peut entraver la fluidité des échanges. En effet, l’autre peut se sentir mal à l’aise, conscient de ne pas mériter une telle idéalisation. Tôt ou tard, la désillusion survient. Pour cette raison, il est préférable d’être honnête dès le départ et de reconnaître les défauts de l’autre ; sinon, cela peut créer de l’insécurité, la personne craignant que la perte de l’idéalisation puisse survenir à tout moment.

Bien sûr, nous avons tous des tendances narcissiques, et une telle situation peut flatter l’ego de l’autre. Toutefois, cela reste un piège pour les deux parties, car le temps finit toujours par révéler la vérité. C’est pourquoi il est préférable d’éviter de céder à l’idéalisation.

L’agressivité passive

L’agressivité ne s’exprime pas toujours ouvertement. Elle peut se manifester par des comportements indirects : retards répétés, silences prolongés, remarques ironiques, ou sabotage subtil. L’agressivité passive est une manière d’exprimer un conflit tout en évitant d’en assumer la responsabilité. Elle érode la confiance et crée un climat relationnel instable, car l’entourage perçoit la tension sans pouvoir la nommer clairement.

Lorsque nous réalisons que nous adoptons un comportement passif-agressif, il est toujours utile d’essayer d’en comprendre les raisons. Cela n’est pas facile, car nous en sommes souvent largement inconscients. Il existe fréquemment des motivations inconfortables ou teintées de honte : l’envie, l’incapacité à confronter quelqu’un directement, un sentiment d’indignité, et des dynamiques similaires.

Le passage à l’acte (acting out)

Le passage à l’acte consiste à exprimer des émotions refoulées par des comportements impulsifs. Cela peut inclure claquer une porte, rompre brutalement une relation, ou se lancer soudainement dans des excès de consommation, de dépenses ou de cris. Au lieu de mettre les émotions en mots, la personne les décharge par l’action. Cela peut apporter un soulagement temporaire, mais les conséquences sont souvent destructrices.

La plupart d’entre nous ont agi de la sorte à un moment donné, en particulier à l’adolescence, période durant laquelle nous étions largement inconscients des motivations sous-jacentes à des comportements agressifs ou irréfléchis. En vieillissant, nous pouvons gagner en sagesse et en capacité de régulation émotionnelle, ce qui réduit — voire élimine — le passage à l’acte. Cependant, certains adultes continuent à fonctionner ainsi, ce qui devient une source de souffrance pour eux-mêmes et pour leur entourage.

L’identification projective

Il s’agit d’un mécanisme plus subtil : une personne projette un sentiment ou une intention sur une autre, puis adopte des comportements qui conduisent effectivement l’autre à éprouver ce sentiment. Par exemple, quelqu’un peut se montrer froid ou hostile jusqu’à ce que l’autre devienne réellement distant. Ce mécanisme crée un cercle vicieux qui endommage les relations et enferme chacun dans des rôles imposés.

En termes simples, nous pouvons inconsciemment tenter de transformer l’autre en une version de nous-mêmes afin de ne pas avoir à faire face à nos propres émotions inconfortables. Dans ce cas, la personne qui reçoit ces projections peut percevoir l’autre comme « toxique », comme s’il essayait de lui transmettre toute sa « charge émotionnelle ».

La pensée magique

La pensée magique consiste à croire que nos pensées, nos souhaits ou nos rituels intérieurs peuvent influencer directement la réalité. Ce mécanisme apparaît souvent lorsqu’une personne tente de reprendre le contrôle d’une situation vécue comme écrasante. Toutefois, il tend à conduire à l’évitement de l’action concrète et à la confrontation directe avec la réalité.

Nous sommes tous enclins, à des degrés divers, à la pensée magique ; les religions en sont un exemple manifeste de son institutionnalisation. À un jeune âge, elle est généralement bénigne et même normale sur le plan développemental. À l’âge adulte, en revanche, la pensée magique peut devenir un obstacle majeur, surtout lorsque la vie quotidienne s’organise autour d’elle. Elle peut conduire à l’isolement, les autres percevant la personne comme étrange, maladroite ou même faible. La première étape pour réduire la pensée magique consiste à prêter une attention particulière à nos décisions et à examiner leur degré de rationalité.

La somatisation

Ici, des émotions non reconnues s’expriment à travers le corps sous forme de douleurs, de tensions, de troubles digestifs ou de migraines. Il ne s’agit pas de symptômes imaginaires, mais d’un moyen de décharger un conflit psychique qui ne peut être formulé en mots. Le corps devient le dernier refuge d’une souffrance non élaborée.

Ce phénomène est courant, mais nous négligeons souvent ce que notre corps tente de nous dire. La somatisation peut être réduite — voire prévenue — en observant régulièrement les signaux corporels et en réfléchissant aux états émotionnels susceptibles de les sous-tendre. Cela exige un certain degré de conscience de soi ainsi qu’une volonté personnelle de cultiver des pratiques qui renforcent cette attention.

La fantaisie autistique

Ce mécanisme consiste à se réfugier dans un monde intérieur imaginaire afin d’éviter les frustrations de la réalité. Bien que la rêverie soit normale, la fantaisie autistique devient problématique lorsqu’elle remplace l’action, la communication et l’engagement dans le monde extérieur.

Ce comportement est fréquent durant l’enfance, en particulier chez les enfants uniques ou ceux qui sont séparés de leurs frères et sœurs pour diverses raisons (écarts d’âge, différences de genre, etc.). Pour faire face à une réalité morose, les enfants peuvent être enclins à inventer un monde imaginaire dans lequel ils occupent un rôle totalement différent. Cette tendance peut être observée, par exemple, chez les enfants qui lisent des livres de fantasy ou jouent à des jeux vidéo. Ces formes d’évasion peuvent les aider à supporter le quotidien lorsque, hors de ces mondes imaginaires, ils n’occupent pas une place centrale.

À l’âge adulte, cependant, céder à la fantaisie autistique peut avoir de lourdes conséquences, notamment une difficulté à mener une vie adulte normale, cette tendance étant bien plus socialement acceptée dans l’enfance que plus tard.

La régression

Face au stress, certaines personnes peuvent adopter des comportements plus infantiles : dépendance excessive, plaintes fréquentes, demandes d’attention disproportionnées et incapacité à prendre des décisions. Cela représente une tentative inconsciente de retourner à une période où elles se sentaient protégées, mais cela compromet l’autonomie personnelle et impose une lourde charge à l’entourage.

Cela peut également traduire un désir de retourner à l’enfance parce que la personne n’a pas reçu suffisamment d’amour ou de soins durant ses jeunes années. En ce sens, elle cherche à vivre l’enfance qu’elle estime ne jamais avoir réellement eue.

[…] la suite de cet article sera publiée la semaine prochaine.

Related posts

Laisser un commentaire