Les actions que nous accomplissons affermissent ou érodent l’éclat de notre être. C’est sans nous en rendre compte que nous compromettons la dimension la plus intime de ce que nous sommes.
Le capital financier fonctionne de telle sorte qu’il prospère avec le temps si nous savons bien le placer. Il se forme des intérêts cumulés qui permettent à cette masse monétaire de travailler d’elle-même.
Les émanations de notre cœur fonctionnent d’une manière similaire. Si nous veillons à préserver notre capital de bienveillance et de bonté, celles-ci peuvent prospérer d’elles-mêmes et attirer d’autant plus de bienfaisance.
Le cœur est délaissé car il n’y a plus vraiment d’écoles qui enseignent son développement. L’intellect est ce qui est aujourd’hui le plus valorisé étant qu’il contribue à la prospérité et la réussite n’est que trop souvent abordée que selon le prisme de l’opulence matérielle.
Nous disposons tous à la naissance d’un capital cardiaque, néanmoins celui-ci peut se réduire comme une peau de chagrin si nous ne sommes pas vigilants. L’éducation que nous recevons pour aider ou entraver le perfectionnement des qualités du cœur. L’expression de la noblesse du cœur trouve sa manifestation dans la vertu.
Vivre avec et par la vertu est en soi une source de satisfaction. En outre, cela constitue souvent un moyen de s’entourer de personnes lumineuses, la lumière aura plutôt tendance en effet à rechercher la lumière.
