Que nous apprend la vie de Jésus ?
Si Jésus revenait sur terre aujourd’hui, serait-il suivi ou tout simplement écouté par ceux qui se définissent comme chrétiens ? Probablement pas. Pourquoi cela ?
En quoi la vie de Jésus est-elle si différente des nôtres ? Que pouvons-nous apprendre de lui ?
Si Jésus est passé dans la postérité, c’est avant tout parce qu’il a vécu une vie hors norme, différente de celle de ses contemporains. En cela, il ressemble à Bouddha, d’ailleurs, il partage d’autres traits avec lui : l’itinérance et le dépouillement. Pour l’un, il peut s’agir d’une forme d’austérité, pour l’autre, elle est synonyme de pauvreté.
Il y a dans la figure de Jésus, celle du pauvre et celle du vagabond. Ces deux types d’individu sont aujourd’hui majoritairement méprisés dans nos société contemporaines. Comment peut-on adoré l’incarnation divine tout en méprisant ce qu’elle représente ? Y a-t-il une déperdition des valeurs chrétiennes ou tout simplement une hypocrisie collective ?
Il faut y regarder de plus près. Jésus était pauvre matériellement, mais il avait en sa possession de précieux atouts avec lui : l’influence et le capital spirituel.
Voyez-vous, nous nous focalisons trop sur ce que nous appellerions le capital financier, alors qu’il existe une multitude de capitaux qui peuvent nous servir.
La règle étant qu’un capital est en soi un effet de levier qui nous permet d’accéder à d’autres formes de capitaux. Les capitaux ont une interconnectivité en quelque sorte et s’influencent mutuellement. Voici une liste non exhaustive de capitaux :
- le capital social
- le capital culturel
- le capital linguistique
- le capital symbolique
- etc.
Il ne faut pas de fier aux apparence, quelqu’un peut vous sembler misérable en apparence, mais dans son regard vous pouvez déceler une grande âme renfermant un grand trésor qui pourrait déplacer des montagnes. De la même façon, quelqu’un peut être riche matériellement en apparence, mais tout indique qu’il est pauvre dans les autres formes de capitaux.
