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La plus grande récompense qu’un homme obtienne pour son labeur n’est pas …

La plus grande récompense qu’un homme obtienne pour son labeur n’est pas ce qu’il en a retiré, mais en quoi cela l’a transformé. John Ruskin

John Ruskin, né le 8 février 1819 à Bloomsbury à Londres, mort le 20 janvier 1900 à Coniston (Cumbria), est un écrivain, poète, peintre et critique d’art britannique.

Qu’a souhaité nous indiquer l’auteur par cette phrase ? Son sens est assez clair, la vraie récompense du travail n’est pas ce que nous gagnons mais ce que nous devenons. Il y a dans le travail une dimension transformatrice. Il permet d’améliorer nos compétences, notre caractère et notre âme. Par opposition, l’absence de labeur s’accompagnerait de maux que sont la paresse ou la mollesse, conduisant vers une certaine stagnation. Cette idée est en soi assez chrétienne puisque la paresse ou l’acédie (qui est la paresse spirituelle) fait partie de l’un des péchés capitaux. Il faut donc, d’une certaine façon avoir un rapport désintéressé vis-à-vis de son travail c’est-à-dire de ne pas s’attacher à ses fruits, mais plutôt de veiller à fournir un effort constant. 

Le travail éloigne souvent le pessimisme et bien d’autres vices. La plus grande vertu du labeur est qu’il est sa propre récompense. Bien sûr, le travail peut être une souffrance, surtout quand il n’a pas de sens ou bien qu’il est éloigné de nos valeurs. 

Il y a différents types d’efforts, il faut trouver un équilibre pour ne pas être saturé ou vide. On peut parler de travail physique, intellectuel, émotionnel ou spirituel. Chaque effort correspond à une dimension de notre être qu’il ne faut pas négliger afin d’être une personne complète. Peut-être que le problème de notre société est que nous nous focalisons trop sur un certain type de travail, ce qui crée de la détresse à certains niveaux de notre vie. On peut dire qu’un déficit dans l’une des dimensions du travail conduit à une carence voire à une misère qui peut nous rendre vulnérable ou tout simplement malheureux. Le travail contribue à notre propre transformation, encore faut-il qu’il ne soit pas réduit qu’à une seule dimension de notre personne. Une personne est heureuse parce qu’elle a réussi à se transformer, à s’élever, en fournissant un effort sur les plans physique, intellectuel, émotionnel et spirituel.

Edward

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