Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité. Gandhi
Selon le dictionnaire le Robert, l’avidité se définit comme étant le désir ardent, immodéré de quelque chose, la vivacité avec laquelle on le satisfait.
Le mot important dans cette définition est selon moi “quelque chose”, c’est-à-dire un objet concret palpable et concret.
Le désir ardent est le premier des 13 principes du livre de Napoléon Hill, “Réfléchissez et devenez riche”.
À mon sens, l’avidité pose problème dans le fait qu’elle est aliénante, c’est-à-dire qu’elle nous fait passer à côté de nous-même. Il faut à mon avis, cultiver non pas un désir ardent, mais des valeurs qui trouveront une manifestation tangible par la suite comme la liberté, le courage, la bienveillance. Si j’arrive à cultiver la paix ou la liberté en moi, je vais nécessairement la concrétiser dans le monde extérieur pour éviter une dissonance cognitive entre mes actions et mes pensées. Cette règle marche dans les deux sens, c’est-à-dire que vos actions (a fortiori votre monde extérieur) influencent vos pensées, il est néanmoins plus facile de contrôler ses pensées que son environnement à moins que l’on prenne des solutions radicales (déménager, changer de pays etc). Contrôler nos actions comme l’incarnation de valeurs peut être tout aussi efficace pour influencer nos pensées toujours en utilisant le principe de non-dissonance cognitive. Ainsi, si je me lève tous les jours à heure régulière, je cultive à la fois les valeurs de fiabilité et de régularité en moi.
Il faut donc penser en termes d’émanation. Pour obtenir ce que l’on veut, il ne faut pas le chercher à l’extérieur, mais l’incarner à l’intérieur et le reste suivra. C’est comme si vous vouliez vous faire des amis. À votre avis, quelle serait la meilleure stratégie pour atteindre ce but : est-ce que c’est chercher des amis avec un désir ardent ou bien devenir quelqu’un d’amical ? Il y a de fortes chances que ce soit la seconde option. Pour manifester quelque chose à l’extérieur, ici l’amitié, il faut déjà la porter en soi. Quand on se met dans un état de recherche ardente, on peut tout simplement faire fuir ce que l’on recherche parce que ce peut être perçue comme la marque d’une absence, d’une insuffisance. Il en va de même pour tous les desseins de l’existence. Je ne suis pas là pour remettre les principes de Napoléon Hill, ils ont servi à beaucoup de gens. Je pense même qu’on peut être d’accord s’il voulait dire que le désir ardent doit provenir d’une position d’abondance et qu’il s’agit en fait d’une émanation, fruit d’un long travail intérieur plutôt que d’une recherche désespérée.
En soi, si vous recherchez le bonheur, il est là : ici et maintenant. Il n’est pas dans un autre monde, un autre temps. Il est sous nos yeux, mais refuse de le voir. Le bonheur est en nous du moment que ce qui nous anime, c’est la gratitude, la paix, la bienveillance et l’humilité. Ce sont des valeurs universelles auxquelles tout le monde a accès, il suffit de les faire grandir comme des plantes, les graines sont en chacun de nous.
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