On hérite d’une identité comme un passeport ou les croyances de nos parents. On construit aussi une identité, celle qui évolue avec le temps, au fur et à mesure de nos rencontres et de nos lectures. Parfois, on finit par arrêter de réfléchir à cette identité et il se crée une zone grise de laquelle on a du mal à se définir.
L’identité n’est pas qu’une étiquette qu’on se colle sur le front, c’est un cadre et un carburant qui nous guide dans nos choix. L’identité nous sert à prendre de bonnes décisions sans avoir à réfléchir, c’est comme des axiomes en mathématiques, on n’a pas besoin de les démontrer à nouveau. On est obligé d’avoir certaines certitudes si on veut avancer, c’est comme en math, sinon on ne peut rien démontrer, rien faire. Même si l’identité est rigide dans une certaine mesure, elle n’a pas toujours été ainsi. C’est comme le chêne robuste, dans sa jeunesse, il n’est qu’une jeune pousse, flexible et fragile à la fois. Avec le temps, il s’est renforcé et a décidé de pousser dans une direction et ainsi à négliger les autres directions dans lesquelles il aurait pu pousser, il a fait un choix.
La liberté n’est pas l’absence de contrainte. Sans limite, il n’y a pas de morale, il n’y a plus d’humanité. La limite nous offre un repère qui nous aide à nous discipliner et c’est de la discipline que naît la liberté. Qui n’est pas maître de soi-même est esclave de ses passions. Vivre sans cadre nous expose à une vie envahie de passions incontrôlables qui nous bousculent dans tous les sens comme le radeau à la dérive est sujet aux éléments. Le cadre, c’est à la fois la dérive, le gouvernail et la voile. Ces trois éléments nous permettent de prendre un cap et de nous y tenir.
Vous n’êtes pas obligé d’être défini à 100% par une identité. Il est toujours bon de cultiver une certaine flexibilité dans la mesure qu’on n’a pas de certitude sur tout. Néanmoins, en grandissant, l’expérience et la sagesse qui en découle ne devrait nous laisser qu’avec peu de doute sur ce qui est bon ou mauvais pour soi et les autres. Il est bon d’avoir progressivement acquis de la sagesse par la réflexion, la lecture et la mise à l’épreuve. Quand on s’est brûlé au feu, on a naturellement compris qu’il était bon de ne pas s’en rapprocher.
L’interdit est omniprésent dans la société, c’est peut-être même ce qui nous différencie du règne animal. Les mythes, qu’ils soient grecs ou judéo-chrétiens, reposent sur la notion d’interdit. Le monde culturel repose essentiellement sur des tabous. Aussi, on peut apprendre plus rapidement à faire les bons choix en héritant des interdits qui nous ont été transmis, tout en ayant aussi la sagesse d’éprouver certaines choses par soi-même quand le doute survient.
On naît tous avec de la poussière divine dans notre cœur, puis nos choix nous font tantôt garder, tantôt perdre ce capital lumineux. Essentiellement, on devient une mauvaise personne par la suite de mauvaises actions que l’on a apprises trop longtemps. Le karma, c’est la résultante de toutes ces actions. Si on n’est pas vigilant, on n’agit que par égoïsme ou vanité et l’on peut faire pencher notre karma du mauvais côté. Essentiellement, ce qui peut faire pencher la balance de l’autre côté, c’est surveiller en permanence ses intentions, être attentif à la qualité morale des personnes que l’on fréquente de trop près et encore tirer les leçons des erreurs commises afin de ne plus les reproduire.
Les aléas sur notre chemin sont autant d’énigmes laissées par la providence destinées à être résolues. Tout le travail spirituel consiste à donner du sens à ce qui en apparence n’en a pas. Savoir voir au-delà de ce qui semble être qu’un malheur demande beaucoup d’effort d’âme. Pour s’entraîner au mieux à surmonter les épreuves, il convient de voir à chaque instant la marque de Dieu et faire comme si tout ce qui se passe pouvait être surmonté par la foi. Ce n’est pas uniquement dans les grandes épreuves que l’on montre sa vraie valeur : pour bien courir un marathon, il faut avoir réussi à courir des centaines de fois des distances plus courtes. Un boxeur qui monte sur le ring a affronté des dizaines de sparring-partner avant avec lesquels il n’aura pourtant pas autant d’intensité et de stress que lors d’un véritable combat.
Certains ne croient que ce qu’ils voient. C’est aussi bête de dire que l’on croit que ce que l’on peut voir avec ses oreilles. En réalité, nous avons plus de 5 sens. Il y a des facultés sensorielles, celles qui sont le fruit de la perception de notre corps physique, mais il en existe aussi celles qui sont le fruit de notre corps spirituel. Notre cœur nous permet de percevoir l’invisible, l’inaudible, l’intouchable etc. Pour voir, il faut ouvrir les yeux, pour sentir la présence divine, il faut entraîner son cœur. Ce n’est pas avec un cœur fermé que l’on peut entrer en contact avec Dieu. Il faut au contraire pour cela mettre de côté un instant son intellect et toutes les stimulations sensorielles. Dieu se voit uniquement par son cœur et nulle part ailleurs. Alors bien sûr, la beauté peut être un éveil vers la recherche de Dieu : un soleil couchant resplendissant peut nous donner envie d’aller chercher plus loin. Néanmoins, la rencontre avec Dieu se fait avec un cœur pur, c’est-à-dire un cœur qui ne s’est pas laissé contaminer par l’amertume ou agité par ses passions ou encore fermé à la bonté du monde.
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