Il n’y a que les poissons morts qui suivent le courant…
Nous nous plaignons tous à un moment donné de quelque chose : nous voudrions plus d’argent, une meilleure santé, ne plus être seuls etc. Cette attitude plaintive est aussi synonyme de passivité : en nous concentrant sur ce que nous n’avons pas, nous oublions ce que nous avons déjà et cela peut paralyser notre action. Se plaindre équivaut à être comme ce poisson – mort – qui flotte à la dérive, suivant le cours de la rivière. Si nos pensées sont négatives, c’est comme si nous perdions notre âme, si elles sont positives, notre âme réinvestit notre corps et nous pouvons surmonter les défis.
Nous naissons toujours fragiles, parfois chétifs, assurément dépendants. Le chemin vers la vie d’adulte est une conquête de tous les jours. Bien sûr, cela peut prendre la forme d’un jeu, si l’on regarde les instants plaisants de l’existence. Si on est un peu plus cynique, on se rend compte que la vie est une succession d’étapes qu’il faut franchir et que nous pouvons à tout moment quitter la partie sans crier garde. Nous naissons avec des attributs et un potentiel, mais pour qu’ils s’expriment, il faut y travailler. Le dur labeur nous permettra de sortir de notre condition et de devenir ce que nous pourrions être de mieux, tout dépendra de notre environnement et surtout de notre volonté. Ceci contraste un peu avec la graine de l’arbre dont le développement ne dépend que de la qualité de la terre et de l’ensoleillement ainsi que le niveau d’hydrométrie. Si la vie est une quête, il est donc déraisonnable de se plaindre : nous naissons dans le manque, tout se conquiert, peu est acquis. Ceux qui se plaignent de ne pas avoir ou ne pas être n’ont pas encore compris le sens même de la vie et de cette règle fondamentale : vivre, c’est conquérir ou bâtir. .
Ceux qui gagnent à un jeu sont en général ceux qui en connaissent les règles et qui développent les qualités nécessaires pour gagner selon ces règles. On peut gagner par inadvertance, mais c’est plutôt rare et jamais on ne peut gagner avec régularité par inadvertance. Gagner à la vie n’a pas de sens dans l’absolu, cela dit, si l’on regarde au travers du prisme de la société, il y a un véritable sens de victoire du fait de la hiérarchisation (implicite ou explicite) et des jeux de pouvoir avec des indicateurs plus ou moins objectifs pour témoigner de son rang dans cet espace intermédié (richesse, statut social, reconnaissance, prestige ou influence etc.). Dans cette vision sociétale, la mentalité du bâtisseur ou du conquérant peuvent être un atout certain.
Devenir adulte est une identité à construire. Avant de se matérialiser dans le corps, elle doit se matérialiser dans l’esprit. C’est la fameuse involution avant l’évolution. Être un bâtisseur revient à être dans une processus de changement perpétuel, ce qui est l’un des principes même de la vie.
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