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Pourquoi est-il important de se faire rare, parfois ?

Les gens ont tendance à respecter ceux qui se font rares, ceux qui semblent insaisissables. De ce mystère naît le danger, et du danger naît le respect. Parfois, il faut savoir partir pour être estimé à sa juste valeur. Les gens vous témoigneront davantage de considération lorsqu’ils sauront, par exemple, que vous pouvez vous mettre en colère ou exprimer clairement votre désaccord.

La stratégie de la polarisation

Il ne sert bien souvent à rien de rester dans la tiédeur, celle qui conduit à la pusillanimité et, in fine, à la lâcheté. Pour éviter de tomber dans le piège du compromis permanent, il est salutaire d’accomplir chaque jour un acte audacieux. Cet acte n’a pas besoin d’être grandiloquent ni spectaculaire, il doit surtout être répété, afin qu’il devienne comme une seconde nature.

La franchise et la sincérité sont les voies du courage

Il ne peut y avoir de courage sans l’effort de dire ce que l’on pense. Parler ouvertement est la marque des hommes libres. Le mot franchise vient du nom du peuple des Francs, qui signifiait à l’origine « homme libre ». Louvoyer est néfaste : cela engendre confusion et avilissement. Prendre l’habitude de dire ce que l’on pense suppose d’abord de savoir ce que l’on pense. Et pour cela, il faut passer du temps seul, et avec Dieu. Être franc, c’est écouter son cœur, sans toujours sur-intellectualiser les choses au risque de passer à côté de ce que l’on ressent vraiment.

L’habitude du courage vous sauvera toujours

Être courageux, c’est apprendre à affronter sa peur. La peur peut prendre mille visages : elle se dissimule parfois derrière les excuses que l’on se donne, ou bien sous forme de paralysie qui empêche l’action. Le meilleur moyen de devenir courageux consiste à identifier ses peurs lorsqu’elles surgissent, puis à les affronter une à une, avec résolution.

Utiliser la notion de zone de confort

L’être humain est composé de plusieurs dimensions : intellectuelle, émotionnelle, physique, etc. Ces dimensions se développent à des rythmes différents, car nous avons naturellement des polarités, des préférences, voire des zones de prédilection. Pour progresser, il faut accepter de se remettre en question continuellement. Celui qui croit stagner régresse en réalité : la stagnation n’existe pas lorsque le temps entre en jeu. Stagner, c’est mal employer son temps.

Lister ses peurs et ses axes de progrès… et passer à l’action

Pour élargir sa zone de confort, il faut attaquer ses peurs comme on assaille un bastion ennemi. On ne les surmonte pas en un jour, mais on peut, chaque jour, en réduire l’emprise. Chaque peur listée devient une forteresse à faire tomber. La loi de la concentration enseigne qu’il vaut mieux concentrer ses efforts en un seul point : ainsi, il est préférable d’affronter ses peurs une par une.

Assumer sa part de vulnérabilité

La vulnérabilité consiste à se montrer tel que l’on est, malgré ses défauts. C’est cesser de se cacher et embrasser pleinement son humanité. Cela implique d’accepter la douleur, la tristesse, voire la honte. Ce n’est qu’en acceptant les choses qu’on peut véritablement les transformer.

Ce n’est pas la victoire qui est noble, mais la lutte

Nous vivons à une époque bourgeoise où le gain et la victoire priment, que ce soit dans le sport ou dans l’entreprise. Cette obsession du résultat est relativement récente. Longtemps, ce qui comptait, c’était le sens du sacrifice, la générosité, des valeurs qui transcendent l’idée de perte ou de gain.

Le principal problème de la victoire pour la victoire

Vouloir gagner à tout prix pousse aux raccourcis : tricherie, mensonge, duplicité. Si l’on n’est pas digne de gagner, on ne devrait pas gagner — point final. Victoire et défaite ne doivent être que des indicateurs de notre niveau de préparation. Ils ne sont pas une fin en soi, mais la conséquence logique d’un processus de maîtrise. Lorsque la mesure devient le but, on corrompt le chemin.

Qu’est-ce que lutter ?

Lutter, c’est poursuivre un but infini. C’est le principe même de l’amélioration. C’est une aptitude mentale qui nous permet d’entrer dans un « jeu infini », dont le but n’est pas de finir, mais de continuer. Se focaliser uniquement sur la victoire ferme cette possibilité. Lorsqu’on ne valorise que le résultat, on néglige le processus, or c’est lui qui, subtilement, façonne l’issue. Toute bonne stratégie se fonde sur le long terme.

Le vrai but de la lutte

Toute discipline vise le développement de compétences. Mais le véritable objectif de tout art ou tout jeu, c’est l’élévation du caractère. Certains résultats ne s’atteignent que lorsque nous avons dompté notre nature inférieure. Ce sont ces « paliers invisibles » qui distinguent les meilleurs sur les dernières marches du podium. Le caractère est l’atout des champions, mais il exige du temps pour éclore. Voilà pourquoi il est vain de trop se concentrer sur les résultats à court terme : cela peut même corrompre le caractère.

Pour triompher, il faut apprivoiser le combat

La compétition est une épreuve stressante car elle révèle notre vulnérabilité. Si notre ego est mal placé, perdre peut devenir une blessure profonde. Pour surmonter cette peur, il faut apprivoiser le combat, c’est-à-dire intégrer l’idée de mourir symboliquement. Si l’on accepte de combattre jusqu’à la mort — peu importe l’activité — alors la défaite perd sa violence. Plus on accepte la possibilité de mourir, plus on attire la gloire.

Comment triompher de ses ennemis ?

Ce qui nous ronge souvent, c’est la haine envers l’adversaire. Elle nous affaiblit, nous rend impulsifs. Pour dominer véritablement un ennemi, il faut lui reconnaître des qualités — voire apprendre à l’aimer. Cela semble contre-nature, surtout quand l’adversaire nous attaque. Mais c’est en honorant sincèrement son adversaire qu’on peut le combattre de la manière la plus féroce. Pourquoi ? Parce que nous refusons naturellement de nous battre contre quelqu’un que nous jugeons indigne : l’affronter, ce serait se rabaisser. Pourtant, certaines confrontations sont inévitables. Il faut alors chercher la noblesse chez l’autre pour pouvoir l’affronter sans haine… et avec grandeur et une résolution sereine.

Edward

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