Les 13 vertus de Benjamin Franklin

par www.e-ostadelahi.fr/

Mémoires Autobiographiques de Benjamin Franklin. D’après la traduction de F. Lancelot Bruxelles, 1856

(2e éd., Paris, Librairie centrale, 1866, p. 122–136)]

Tempérance (ou Sobriété)

“Ne mangez pas jusqu’au point d’en être appesanti, ne buvez pas jusqu’à ce que votre tête en soit affectée.”

Silence

“Ne parlez que de ce qui peut être utile aux autres ou à vous-même, évitez toute futile conversation.”

Ordre

“Que chaque chose chez vous ait sa place, que chacune de vos affaires ait son temps.”

Résolution

“Prenez la résolution de faire ce que vous devez, et exécutez ce que vous avez résolu.”

Économie

“Ne faites aucune dépense que pour le bien des autres ou pour le vôtre, c’est-à-dire ne gaspillez rien.”

Travail

“Ne perdez pas de temps, soyez toujours occupé à quelque chose d’utile. Supprimez tout ce qui n’est pas nécessaire.”

Sincérité

“Ne trompez jamais personne ; que vos pensées soient pures et justes, et parlez selon vos pensées.”

Justice

“Ne faites jamais de mal à autrui, soit en causant une perte réelle, soit en privant d’un gain légitime.”

Modération

“Évitez les extrêmes, pardonnez les injures, autant que vous pensez qu’elles méritent le pardon.”

Propreté

“Ne souffrez rien de malpropre sur votre corps, vos habits ou dans votre habitation.”

Tranquillité

“Ne vous laissez pas abattre par des bagatelles, ou par les accidents ordinaires et inévitables de la vie.”

Chasteté

“Livrez-vous rarement aux plaisirs de l’amour, n’en usez que pour votre santé, ou pour avoir des descendants, jamais au point de vous abrutir ou de perdre vos forces, et jusqu’à nuire au repos et à la réputation de vous ou des autres.”

Humilité

Imitez Jésus et Socrate.


Décidé à m’habituer à la pratique de ces vertus, je voulus, pour ne pas fatiguer mon attention en l’appliquant à toutes à la fois, m’efforcer d’en acquérir une seule ; celle-ci une fois acquise, je me proposais de passer à la suivante, et ainsi de suite jusqu’à la treizième.

Afin que les premières vertus possédées pussent me faciliter l’habitude des autres, je les mis dans l’ordre repris plus haut.

La tempérance d’abord, parce qu’elle nous laisse le sang-froid et la lucidité, si nécessaires pour tenir continuellement notre attention en éveil sur les anciennes habitudes et sur les tentations incessantes.

Cette vertu acquise, le silence devenait plus aisé ; je l’avais mis au second rang, parce qu’en me faisant avancer dans la vertu, il me permettait d’augmenter mes connaissances ; j’ai toujours remarqué, en effet, qu’on apprend beaucoup plus en écoutant qu’en parlant, et je voulais, en outre, me défaire de l’habitude de babiller, de faire des pointes et des plaisanteries qui ne pouvaient me rendre admissible que dans des compagnies frivoles.

J’avais placé ensuite l’ordre, espérant qu’à l’aide de cette vertu et du silence, je pourrais donner plus de temps à mes études et à mes projets.

La résolution, une fois passée en habitude, devait me tenir ferme dans mes efforts pour acquérir les autres vertus.

La frugalité et le travail étaient appelés à me délivrer de mes dettes, et en me procurant la fortune et l’indépendance, me rendraient plus facile la pratique de la sincérité, de la justice et des vertus suivantes.

Conformément à ce que dit Pythagore, dans ses vers d’or (Golden verses), je crus qu’un examen de conscience était nécessaire chaque jour, et, pour me diriger dans cet examen, j’inventai la méthode suivante.

Je fis un petit livre [daté du dimanche 1er juillet 1733] dans lequel j’assignai pour chacune des vertus, une page que je réglai avec de l’encre rouge, de manière qu’elle eût sept colonnes, une pour chaque jour de la semaine, que je marquai de la lettre initiale de ce jour ; je fis sur ces colonnes treize lignes rouges transversales, plaçant au commencement de chacune, la première lettre d’une des vertus.

Dans cette ligne, et la colonne convenable, je pouvais marquer d’un petit trait d’encre toutes les fautes que, d’après mon examen, je reconnaîtrais avoir commis ce jour-là contre cette vertu.

Je me proposai de donner successivement une semaine d’attention à chacune des vertus.

Ainsi, pendant la première semaine, je m’efforcerais d’éviter tout ce qui aurait pu être contraire à la tempérance, laissant les autres vertus à leurs chances ordinaires ; je noterais seulement, chaque soir, les fautes que j’aurais faites pendant le jour.

De cette manière, si je parvenais, pendant la première semaine, à tenir pure de toutes marques la première colonne, je pourrais supposer l’habitude de la tempérance affermie, et le défaut opposé affaibli. Je m’aventurerais ensuite à diriger toute mon attention sur la seconde vertu, afin d’avoir deux lignes sans points noirs, la semaine suivante. Continuant ainsi, je pourrais arriver à la fin du tableau en treize semaines, et le recommencer quatre fois en un an.

De même que celui qui, ayant un jardin à mettre en ordre, n’use pas d’abord tout son temps et ses forces à arracher toutes les mauvaises herbes, mais commence par sarcler et préparer une plate-bande, pour passer ensuite à une seconde, ainsi j’espérais pouvoir successivement effacer de chaque colonne les points noirs, qui constataient mes fautes, et avoir enfin la satisfaction, après un certain nombre d’essais, de tenir mon livre parfaitement blanc.


Ce livre avait plusieurs devises, dont l’une empruntée au Calon d’Addison :

“Here will I hold. If there’s a power above us, (And that there is, all nature cries aloud Through all her works), he must delight in virtue ; And that which he delights in must be happy.”

“Soutiendrai-je ici que, s’il y a un pouvoir au-dessus de nous (et il y en a un, toute la nature le crie à haute voix, au milieu de ses œuvres), il doit se plaire dans la vertu, et ce qui lui plaît doit être le bonheur?”


Une autre devise venait de Cicéron :

“O vitse Philosophia lux! O virtutum indagatrix expultrixque vitiorum! Unus dies bene et ex prœceptis tuis actus, peccanti immortaliti est anteponendus.”

“Ô Philosophie! lumière de la vie, investigatrice des vertus et fléau des vices! Un seul jour employé au bien et suivant tes préceptes, est préférable à l’immortalité passée dans le vice.”


Enfin j’y avais aussi inscrit l’extrait suivant des proverbes de Salomon, parlant de la sagesse ou de la vertu :

“Length of days is in her right hand, and in her left hand riches and honor. Her ways are ways of pleasantness, and all her paths are peace.”

“Il y a de longs jours en sa main droite, des richesses et de la gloire en sa main gauche ; ses voies sont des voies agréables et tous ses sentiers ne sont que prospérités.”


Dieu étant la source de toute vertu, je voulus naturellement invoquer son appui, et je composai à cet effet la prière suivante, qui servit de préface à mes tables d’examen :

“O powerful Goodness, bountiful Father, merciful Guide! Increase in me that wisdom, which discovers my truest interest. Strengthen my resolution to perform what that wisdom dictates. Accept my kind offices to thy other children, as the only return in my power for thy continual favors to me.”

“Ô bonté puissante, père bienfaisant, guide miséricordieux ! augmente en moi cette sagesse, qui me fait découvrir mes vrais intérêts. Fortifie ma résolution de faire ce que cette sagesse me prescrit. Accepte les services que je puis rendre à tes autres enfants, comme la seule reconnaissance en mon pouvoir pour les continuelles faveurs que tu me prodigues.”


J’avais aussi une prière tirée des poèmes de Thomson :

“Father of light and life, thou Good Supreme! O teach me what is good ; teach me Thyself ! Save me from folly, vanity, and vice, From every low pursuit ; and feed my soul With knowledge, conscious peace, and virtue pure ; Sacred, substantial, never-fading bliss !”

“Père de la lumière et de la vie, toi bien suprême ! Enseigne-moi ce qui est bon, enseigne-moi toi-même! Préserve-moi de la folie, de la vanité, du vice et de toute basse ambition. Nourris mon âme de connaissances, d’une paix inaltérable, d’une vertu pure, félicité sacrée, substantielle et qui ne se ternit jamais !”


Le précepte de l’ordre exigeant que chacune de mes affaires eût son temps fixé, une page de mon petit livre contenait le plan suivant, pour l’emploi des 24 heures du jour naturel :

Planifier sa journée heure par heure.

J’entrepris bravement cette campagne contre mes vices, et je continuai à suivre mon plan de conduite aussi exactement que les circonstances me le permirent.

J’étais étonné du nombre de défauts que je me découvrais, mais j’avais la satisfaction de les voir diminuer peu à peu.

Toutefois, pour éviter de renouveler souvent mon livre, qui, après un certain temps, était tout criblé de points, noirs, je me servis des feuilles d’ivoire d’un mémorandum, sur lesquelles je pouvais, sans les user, effacer mes notes.

Je finis peu à peu par ne plus revoir qu’une fois par an mon tableau, puis à ne le plus revoir qu’une fois en plusieurs années, jusqu’à ce qu’il fut entièrement abandonné.

Mais je n’en portais pas moins ce livre toujours avec moi.

La troisième vertu : l’ordre, me donna le plus d’embarras, et je trouvai alors que, si elle était praticable pour un homme qui pouvait disposer de son temps, comme un ouvrier imprimeur, par exemple, il n’en était pas de même pour un maître, obligé d’être en rapport avec beaucoup de personnes, qu’il doit aller voir ou recevoir aux heures qui leur conviennent.

Il m’était aussi difficile de mettre de l’ordre dans toutes choses, telles que les papiers, etc. Étant jeune, je n’avais pas été habitué à avoir de l’ordre, mais mon excellente mémoire avait suppléé à ce défaut.

Je voyais parfois mes efforts pour arriver à avoir de l’ordre si infructueux, que je m’en décourageai et me résignai à n’avoir cette vertu que défectueuse, imitant en cela ce campagnard qui avait demandé au forgeron, mon voisin, une hache, dont toute la surface fût polie et brillante comme le tranchant :

“Je le veux bien, répondit le forgeron, mais à la condition que, pour l’aiguiser, vous tournerez la roue.”

Notre campagnard tourna en effet, mais il en était si fatigué, qu’à tout instant il s’arrêtait pour voir si la hache se polissait. À la fin n’y pouvant plus tenir, il voulut avoir celle-ci telle qu’elle était, mais le forgeron lui objecta qu’elle n’était qu’effleurée.

Eh bien ! dit le campagnard, je pense maintenant que je préfère une hache effleurée. C’est là l’histoire de beaucoup de personnes qui, faute de persistance pour vaincre leurs passions, concluent, après quelques efforts, quelles préfèrent une hache effleurée.

Il me paraissait aussi parfois que, dans ma prétention de devenir un homme moral parfait, il y avait une fatuité qui, si elle était connue, ne manquerait pas de me couvrir de ridicule.

L’homme parfait, s’il était possible, ne serait d’ailleurs qu’un sujet de haine et d’envie ; celui qui est à demi vertueux et bienveillant, doit déjà se vanter de vices, qu’il n’a pas, pour ne pas humilier ses amis.

En réalité, je me jugeai incorrigible à l’égard de l’ordre. Et maintenant que je suis devenu vieux, que ma mémoire est mauvaise, je ne sens que trop vivement les inconvénients de ce défaut.

Mais en ce qui concerne les autres vertus, bien que je n’aie jamais atteint la perfection que j’avais tant ambitionnée, et qu’il s’en fallût même de beaucoup, je fus cependant, grâce à mes efforts, un homme meilleur et plus heureux que je ne l’eusse été, si je n’avais adopté mon plan de conduite.

Je ressemblais en cela à ceux qui essayent de se faire une écriture parfaite, en imitant des modèles gravés, et qui, quoiqu’ils n’arrivent jamais à la ressemblance désirée, n’en acquièrent pas moins une écriture belle et lisible.

Il peut ne pas être sans intérêt que mes descendants apprennent que, si leur ancêtre a été constamment heureux jusqu’à sa 78e année, dans laquelle il écrit ces lignes, il le doit et à la méthode décrite plus haut et à la bénédiction de Dieu.

Que si des revers venaient maintenant le frapper, le souvenir du bonheur qu’il a éprouvé, l’aiderait à les supporter avec plus de résignation.

À la tempérance il attribue sa bonne santé et ce qui lui reste de son excellente constitution.

Au travail et à la frugalité sont dues : l’aisance dont il a joui de bonne heure, sa fortune, ainsi que les qualités qui l’ont fait un citoyen utile, et lui ont valu la réputation de savant.

À la sincérité et à la justice, il doit la confiance que lui a accordée son pays, et les fonctions honorables dont il fut chargé.

À l’influence de toutes ces vertus réunies, même dans l’état d’imperfection où il les a acquises, reviennent son égalité d’humeur, sa gaieté dans la conversation, qui rend encore sa société agréable à ses jeunes amis ; Mon plan de conduite, bien que renfermant des principes religieux, ne contenait cependant aucun des dogmes particuliers à l’une ou à l’autre secte.

J’avais évité à dessein d’employer ces derniers ; car, étant persuadé de l’excellence de ma méthode et désirant que les personnes de toutes les religions pussent en profiter, j’ai voulu, ayant l’intention de la publier un jour, ne rien y introduire qui fût de nature à blesser les gens religieux dans leurs susceptibilités.

Je m’étais proposé d’écrire un commentaire sur chaque vertu, et d’en démontrer les avantages, en même temps que j’aurais fait ressortir les inconvénients du vice opposé.

Mon livre eût été intitulé : l’Art de la vertu, parce qu’il aurait fait connaître les moyens de l’acquérir, différant en cela de la simple exhortation prêchée, par exemple, par St Jacques, qui, sans montrer à ceux qui sont nus et affamés comment ils doivent se procurer des vêtements et du pain, se borne à les exhorter à se vêtir et à se nourrir (Ép. St Jacques i5, v. 86).

Toutefois, il arriva que mon désir de faire semblable commentaire et de le publier, ne put jamais complètement se réaliser.

J’ai bien mis de temps en temps sur le papier quelques essais relatifs à ce sujet ; mais les nombreuses affaires qui ont occupé la première partie de ma vie, m’ont fait constamment ajourner la continuation de ce travail, lié, dans mon esprit, à un autre, qui eût demandé tout le temps de ma vie pour son exécution.

J’aurais voulu, dans ce grand travail, exposer et développer ce principe : Les actions vicieuses ne sont pas nuisibles parce qu’elles sont défendues, mais elles sont défendues parce qu’elles sont nuisibles.

Je me serais efforcé de prouver qu’il est de l’intérêt de celui qui cherche le bonheur ici bas, d’être vertueux.

Quantité de riches marchands, de nobles, d’hommes d’État et de princes, ayant besoin du concours d’honnêtes gens pour l’administration de leurs affaires, il m’eût été facile d’établir qu’aucune qualité n’est plus propre à faire la fortune d’un homme pauvre, que la probité.

Ma liste ne contenait d’abord que douze vertus ; mais un de mes amis, quaker, m’apprit obligeamment que je passais en général pour un homme fier ; il ajouta que mon orgueil se trahissait souvent dans mes conversations, que je ne me contentais pas d’avoir raison dans une discussion, mais que je me montrais hautain et avantageux; ce dont il me convainquit par des exemples.

Je fis alors tous mes efforts pour me guérir de ce défaut, ou de cette folie entre toutes les autres, et j’ajoutai à ma liste le mot : humilité, en lui donnant la signification la plus étendue.

Je ne pourrais trop me vanter d’avoir, en réalité, acquis cette vertu, mais je pus arriver du moins à gagner beaucoup sous le rapport de l’apparence.

Je me fis une règle de ne jamais contredire trop directement les opinions des autres, aussi bien que de n’affirmer jamais trop positivement les.miennes.

Je bannis, conformément aux lois de notre junte, toute expression qui eût pu tendre à imposer une opinion, telle que : certainement, sans aucun doute, et j’y substituai de plus modestes : j’appréhende, je conçois, j’imagine, etc.

Lorsque quelqu’un soutenait une opinion erronée, je me refusais le plaisir de lui faire voir immédiatement son erreur ; je lui faisais d’abord remarquer qu’en certaines circonstances son opinion serait juste, mais que, dans le cas actuel, je ne pouvais la considérer comme telle.

Je ne tardai pas à m’apercevoir des avantagés de ce système : les conversations en devenaient plus agréables, la modestie, avec laquelle je présentai mes opinions, diminuait le nombre de leurs contradicteurs et les faisait mieux accepter.

J’étais moins déconcerté, quand il m’arrivait d’avoir tort, et lorsque j’avais raison il m’était plus facile de rallier à mon opinion ceux qui y étaient d’abord opposés.

Ce n’est qu’en faisant violence à mon penchant naturel que j’ai pris cette habitude, à laquelle je me suis si bien fait peu à peu, que depuis peut-être cinquante ans il n’est plus sorti de ma bouche aucune expression pédantesque.

Aussi, c’est à cette réserve que j’attribue, en partie, l’ascendant que j’ai exercé de bonne heure sur mes concitoyens, chaque fois que je leur ai proposé ou d’établir de nouvelles institutions ou de réformer les anciennes.

J’en dirai autant de mon influence dans les administrations publiques, quand je fus appelé à en faire partie.

En effet, loin d’être éloquent, j’étais un parleur médiocre, hésitant dans le choix de mes expressions, ayant beaucoup de peine à être correct, et cependant je parvenais à faire accepter presque toutes les mesures que je proposais.

En réalité, de toutes nos passions, la plus difficile à vaincre c’est l’orgueil ; que vous le déguisiez, que vous le combattiez, que vous l’étouffiez ou le terrassiez, il n’apparaîtra pas moins plein de vie, au moment où vous y penserez le moins.

Peut-être vous l’aurez souvent aperçu dans ce récit, car, si je pouvais me vanter de l’avoir complètement vaincu, je me montrerais probablement fier de mon humilité.

Edward

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