Dans son ouvrage “Weekend Effect”, Katrina Onstad revient sur l’importance de soigner ses week-ends, pourquoi et comment.

Le livre dresse le constat de l’interminable intrusion du travail dans tous les moments “libres” de notre vie. La frontière entre travail et vie personnelle n’est pas souvent bien établie. Pour lutter contre ce phénomène, l’auteure propose 3 clés de compréhension :

Prendre conscience de l’expansivité du temps :

Selon la loi de Parkinson, plus on a de temps pour réaliser une tâche plus sa réalisation prendra du temps. Ainsi, pour optimiser son temps il faut déterminer une durée précise à l’accomplissement d’une tâche. Les personnes trop occupées, ne sont en fin de compte que des gens qui gèrent mal leur temps. La disponibilité le week-end implique une meilleure organisation de son travail hebdomadaire.

Donner de la valeur à vos week-ends en donnant de votre temps :

La semaine de travail est principalement articulée selon un modèle quantifié du temps (cf. point précédent). Pour autant, il n’est pas sain d’avoir un rapport uniquement calculateur au temps car cela contribue à notre insatisfaction voire notre malheur. En effet, une grande partie de ce que nous sommes est intemporel, il est bon d’en tenir compte. Pour s’éviter ces tracas, il est important d’avoir un rapport “désintéressé” au temps le week-end notamment. Consacrez-vous à votre famille, à des œuvres caritatives car cela vous procurera une joie simple.

Rechercher la beauté :

Consacrez vos week-ends à la cherche du beau, car c’est en le cherchant que vous le développerez au fond de vous. Le beau se trouve partout où prend la peine de chercher et pas uniquement dans les musées et les livres. Faites de la beauté un élément important de vos week-ends. Ainsi, vous gagnerez en sérénité et créativité tout au long de votre semaine de travail.

Citation de l’auteure:

Nous savons que nos corps souffrent de l’excès de travail et du manque de loisirs : anxiété, problèmes psychologiques. Nous ne sommes pas conçus pour travailler plus de 40 heures par semaine. Nos systèmes sont épuisés et la qualité de notre travail s’en ressent. Au-delà de 50 heures, ils s’effondrent et se consument.

Edward

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